Pour ne pas occulter les objectifs principaux du Dialogue Politique Inclusif

Bangui, 09 déc. (ACAP) - Au moment où le Dialogue Politique Inclusif s’ouvre effectivement à Bangui pour permettre aux Centrafricains de se parler et de concevoir ensemble la nouvelle vision de leur pays, il s’avère nécessaire de rappeler aux participants à ce grand forum, l’orientation que lui a donné le comité préparatoire dans ses travaux, afin d’éviter des dérapages qui seraient préjudiciable au peuple centrafricain.



Pour le comité préparatoire, « à travers ce dialogue, la Centrafrique cherche à tourner définitivement la page des événements violents et tragiques qui ont hypothéqué les chances de paix, de stabilité et de et de développement, et qui continuent d’entretenir l’image paradoxale d’un pays aux immenses ressources naturelles mais à la population très pauvre ».

Et pour parvenir le Dialogue politique Inclusif dont les travaux se sont ouverts lundi à Bangui dans un climat de sérénité, de fraternité et de réconciliation nationale, devrait être « une occasion pour poser sans complaisance le diagnostic » de ce pays et de trouver des traitements appropriés, en vue du retour de la paix et de la stabilité, pour reprendre les termes de l'ex-président Ange Félix Patassé.

L’ancien président Ange Félix Patassé a bien fait de souligner dès le début que « l’issue du dialogue politique ne doit pas être une occasion de répartition des postes de responsabilité ni de partage de gâteau ».

C’est un message fort qui devrait interpeller tous les participants à faire des discussions objectives et constructives, dans l’intérêt supérieur de la nation.

Dans l’optique d’atteindre les objectifs de ce dialogue politique inclusif, le comité préparatoire avait proposé trois thèmes devraient faire l’objet de communication et de discussion au lors de ces assises : questions politiques et de gouvernance, la situation sécuritaire et groupes armés, le développement socio-économique ; trois thèmes considérés comme étant à l’origine du malheur du peuple centrafricain.

« Parmi les priorités communes à ces grandes thématiques, figurent au premier rang le respect de la Constitution et des droits de l’homme, la bonne gouvernance, la lutte contre l’impunité et la recherche d’une paix durable », ajoutait le comité préparatoire dans la synthèse de ses travaux ; lequel comité considère que de façon plus spécifique et concrète « il s’agit notamment de mettre en œuvre des mécanismes veillant à l’application scrupuleuse de la Constitution et des lois organique.

C’est l'idéal qui devrait prévaloir dans l’esprit de chaque participant, de sorte que des solutions adéquates soient trouvées pour que la paix revienne définitivement en République Centrafricaine.

Dès aujourd'hui les communications sur les différents aspects des thèmes retenus vont démarrer sous la président du Présient Pierre Buyoya et le bureau qui sera mis en place dans quelques minutes pour conduire les travaux.

Mardi 9 Décembre 2008
J. Soupou/ACAP
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