Ouverture des travaux de la 2ème session des experts du Comité de pilotage des écosystèmes forestiers de l'Afrique Centrale

Bangui, 22 Oct. (ACAP)-La deuxième session des experts du Comité technique régional de suivi (Ctrs) du Programme des Ecosystèmes des forets d’Afrique Centrale (Ecofac-RCA), a ouvert ses travaux mercredi 22 octobre 2008, à Bangui, en présence du ministre intérimaire des Eaux, Forêts Chasses et Pêches, chargé de l’environnement, M. Désiré Nzanga Kolingba.



Les assises de Bangui regroupent les experts venus de la République Démocratique du Congo (RDC), du Cameroun, du Congo Brazzaville, du Tchad, du Gabon, du Sao Tomé et Principe, de la Guinée Equatoriale, du Burundi et de la République Centrafricaine.

Au cours de cette session, les experts devraient se pencher sur les questions relatives à la gestion rationnelle et à la conservation des écosystèmes forestiers de la sous région, en particulier en ce qui concerne les aires protégées qui regorgent d’énormes potentialités en faune et une flore.

« Il n’y aura pas de développement durable de ces territoires, et des populations qui y vivent, sans une réelle politique volontaire de gestion et de conservation de ces milieux, qui doit impliquer l’ensemble des acteurs concernés », a fait remarquer le Coordonnateur régional du Ctrs, M. Jean Michel Sionneau.

Il a expliqué que la 2ème réunion du Ctrs, est destinée à faire le bilan à mi-parcours de l’état d’avancement des activités du Programme Ecofac.

Pour le Représentant de l’Union Européenne à Bangui, M. Jean Claude Esmieu, « il y’a un réel défi pour le gouvernement d’assurer une bonne gestion des ressources naturelles, de faire respecter la loi dans l’intérêt de tous et donc avec un esprit de concertation ».

Selon M. Jean Claude Esmieu, Ecofac Centrafrique est confronté à la problématique d’aménagement du territoire. « C’est en RCA un problème de sécurité », a-t-il relevé.

« Je sollicite du gouvernement que les militaires laissent les chercheurs et les gens du projet agir en toute quiétude, ce qui ne peut être le cas quand ils sont entourés d’armes etc.», a-t-il fait observer.

Pour lui, la réforme du système de sécurité engagée par les autorités de la Républicaines centrafricaine et soutenue par l’Union européenne et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), constitue un début de solution pour un bel environnement de recherche dans le domaine des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale.

« L’innovation dans ces efforts, c’est l’introduction par le programme Ecofac-RCA d’une dimension nouvelle de la gestion des ressources naturelles et de l’utilisation des bénéfices générés », a déclaré le ministre Désiré Nzanga Kolingba.

« L’engagement de la République Centrafricaine sur cette voie nouvelle de gestion des ressources naturelles témoigne de sa volonté, en dépit du spectre de crises qui affligent aujourd’hui la planète toute entière, à se préoccuper du problème de la dévastation de la biosphère et de l’amenuisement de ses ressources consécutifs à différents facteurs internes et externes au pays », a conclu le ministre Désiré Kolingba.

Il faut rappeler qu’en prélude du Ctrs, la 17ème session du Conseil d’administration du Réseau des aires protégées d’Afrique Centrale (Rapac), a adopté le règlement intérieur du conseil scientifique technique et le programme d’activité du Secrétariat exécutif du réseau


Mercredi 22 Octobre 2008
Sébastien Lamba/ACAP
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