« Cette session verra le renforcement des capacités des conseillers sur quelques thématiques, entre autres la pandémie de la COVID-19 et son impact sur la vie sociale et économique de la République Centrafricaine. Aussi, les conseillers économiques et sociaux procéderont à l’examen des projets de loi soumis par le gouvernement pour avis préalable», a indiqué Alfred Taïnga-Poloko.
Il a saisi cette occasion pour rappeler le grand chantier de la réflexion que le Conseil économique et social a lancé il y’à bientôt deux ans, sur le nouveau modèle de développement économique et social de la République Centrafricaine.
Pour lui, la mise en œuvre de ce nouveau modèle de développement exige de l’audace et à la fois une vision stratégique à court, moyen et long terme. Elle doit transcender les clivages politiques et idéologiques ainsi que les cycles électoraux et ne privilégier que le bien-être du peuple centrafricain.
Sur la question sanitaire, Taïnga-Poloko a relevé que la crise de la COVID- 19 est apparue au moment où la République Centrafricaine connait de graves crises militaro-politiques qui ont endeuillé de nombreuses familles, déstructuré son économie et désagrégé la légendaire cohésion sociale, entrainant la déliquescence de son système de défense et de sécurité collective.
Il a déploré la reconduction par le Conseil de sécurité des Nations-Unies de l’embargo sur les armes en destination de la République Centrafricaine. « Cela contribue à priver nos forces de défense et de sécurité de moyens d’imposition de paix », a-t-il fait remarquer.
Sur le plan politique, le Président du Conseil économique et social a relevé que les prochaines élections législative et présidentielle offrent une nouvelle occasion au peuple centrafricain d’affermir leur démocratie et témoigner de leur maturité politique.
Il convient de rappeler que selon la Constitution du 30 mars 2015, le Conseil Economique et Sociale de la République Centrafricaine se réunit en session ordinaire de 45 jours, deux fois par an pour réfléchir et émettre des avis et recommandations sur des grandes questions économiques, sociales et environnementales.
Il a saisi cette occasion pour rappeler le grand chantier de la réflexion que le Conseil économique et social a lancé il y’à bientôt deux ans, sur le nouveau modèle de développement économique et social de la République Centrafricaine.
Pour lui, la mise en œuvre de ce nouveau modèle de développement exige de l’audace et à la fois une vision stratégique à court, moyen et long terme. Elle doit transcender les clivages politiques et idéologiques ainsi que les cycles électoraux et ne privilégier que le bien-être du peuple centrafricain.
Sur la question sanitaire, Taïnga-Poloko a relevé que la crise de la COVID- 19 est apparue au moment où la République Centrafricaine connait de graves crises militaro-politiques qui ont endeuillé de nombreuses familles, déstructuré son économie et désagrégé la légendaire cohésion sociale, entrainant la déliquescence de son système de défense et de sécurité collective.
Il a déploré la reconduction par le Conseil de sécurité des Nations-Unies de l’embargo sur les armes en destination de la République Centrafricaine. « Cela contribue à priver nos forces de défense et de sécurité de moyens d’imposition de paix », a-t-il fait remarquer.
Sur le plan politique, le Président du Conseil économique et social a relevé que les prochaines élections législative et présidentielle offrent une nouvelle occasion au peuple centrafricain d’affermir leur démocratie et témoigner de leur maturité politique.
Il convient de rappeler que selon la Constitution du 30 mars 2015, le Conseil Economique et Sociale de la République Centrafricaine se réunit en session ordinaire de 45 jours, deux fois par an pour réfléchir et émettre des avis et recommandations sur des grandes questions économiques, sociales et environnementales.