Formé au studio-Ecole de la Radio-télévision ivoirienne (Serti), il entre comme cameraman à la télévision centrafricaine dès le démarrage de celle-ci en 1974.
Il part ensuite en France (à Rennes puis à Paris) où il prépare une maîtrise de cinématographie avant d’aller travailler comme cameraman à la station régionale de la chaine de télévision française France 3.
Après plusieurs années de travail acharné avec à la clé plusieurs documentaires et un court métrage de fiction « Pourquoi voter », les portes de la gloire s’ouvrent à lui, avec « Le silence de la Forêt », long métrage co-réalisé avec le camerounais Bassek ba Kobhio qu’il a le privilège de présenter à la quinzaine des réalisateurs du festival de Cannes le 18 mai 2003.
Grâce à cette adaptation du roman de son compatriote Etienne Goyémidé, saluée dans son pays comme le premier long métrage jamais réalisé par un centrafricain, Didier Ouénangaré retrouve le chemin de ses premiers amours, en devenant le 3 mars 2005, directeur de la création cinématographique à la télévision centrafricaine.
Sa mort intervient alors que la direction de la création cinématographique, nouvellement créée, pour stimuler le cinéma centrafricain peine à prendre son envol, faute de ressources.