Mais avant de prendre effectivement ses fonctions d’ambassadeur de son pays en République Centrafricaine, M. Moulay Abdelhadi Alaoui Azizi a présenté l’état de coopération entre les deux pays.
Pour le nouvel ambassadeur marocain, le Maroc entretien une coopération privilégiée avec la
Centrafrique en raison de "la constance de la position centrafricaine au sujet de la légitimité historique du Sahara".
"La Centrafrique n’a jamais failli à son appréciation en faveur de la marocanité historique du sahara", aprécisé M.Moulay Abdelhadi Alaoui Azizi, rappelant "qu'en 1984, lorsque l’Oua avait admis en son sein
la République Saharaoui Démocratique qui est un mouvement séparatiste, la délégation centrafricaine
s’était retirée de la salle".
Il a souligné qu'à cette époque, par M. Dieudonné Kombo - Yaya, actuel ministre des Affaires étrangères, de l'intégration régionale et de la francophonie, était un Haut représentant de l'Oua.
"La décision du retrait de la délégation centrafricaine de la salle de l’Oua, témoigne la solidarité de la République Centrafricaine à l’égard du Maroc relative à la première cause nationale inhérente à la Marocanité du Sahara", a-t-il relevé.
"L'initiative royale d'autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine est dotée de la centralité des négociations onusiennes en cours entre le gouvernement du Maroc et les Séparatistes", a-t-il précisé, ajoutant que cette initiative ne devrait en aucun cas être confondue à l'esprit d'indépendance.
Pour le diplomate marocain la République arabe saharaoui démocratique (Rasd) est "un territoire enclavé dans le territoire algérien. La population de la Rasd étant de totalité d'origine marocaine, la Rasd ,ne dispose pas d'un gouvernement démocratiquement mis en place et ne répond ainsi donc pas au critère international de l'Etat".
"Le Président de la prétendue Rasd est né à Marrakech et ses parents y vivent toujours", a-t-il expliqué pour justifier l'appartenance du Sahara démocratique au Royaume du Maroc.
"Cette alliance se vérifie notamment à travers la position respective des deux pays sur les questions d’intérêt commun, dans les fora internationaux, à l’Organisation des Nations-Unies (ONU) et au sein des diverses Organisations internationales et régionales", a –t-il indiqué.
Selon lui, "la spécificité propre entre les deux pays est le fait qu’il sont dans un contexte d’alliance et de partenariat effectif" dans plusieurs domaines tels que l’économie, le commerce, la formation, citant l’installation de la Banque populaire maroco-centrafricaine à Bangui comme étant " le fleuron de cette coopération".
Dans le domaine précis de la coopération entre les deux pays, M. Moulay Abdelhadi Alaoui AziziIl a cité un projet crucial pour la République Centrafricaine, à savoir la desserte de Bangui par ‘"la Royal Air-Maroc ", ce qui va contribuer à la mise en œuvre de la politique centrafricaine de désenclavement .
Mais, a-t-il fait remarquer, "ce projet tarde à venir étant donné que le marché centrafricain souffre de la concurrence des marchés de Kinshasa, de Brazzaville et de Douala", d’où provient l’essentiel de la clientèle.
M. Abdelhadi Alaoui Azizi nourrit toutefois l’espoir d’un "aboutissement heureux et la matérialisation" de ce projet, précisant que les discussions à ce propos se poursuivent "de la manière la plus rigoureuse au niveau des hautes autorités en charge des aviations civiles des deux pays".
Il a par ailleurs annoncé la mise en œuvre, prochainement, des divers accords de partenariat signés entre les milieux d’affaires marocains et centrafricains, en marge de la Commission Mixte Maroc-Centrafricaine qui avait eu lieu en septembre 2006 à Rabat co-présidée par les Premiers Ministres des deux pays.
Pour le nouvel ambassadeur marocain, le Maroc entretien une coopération privilégiée avec la
Centrafrique en raison de "la constance de la position centrafricaine au sujet de la légitimité historique du Sahara".
"La Centrafrique n’a jamais failli à son appréciation en faveur de la marocanité historique du sahara", aprécisé M.Moulay Abdelhadi Alaoui Azizi, rappelant "qu'en 1984, lorsque l’Oua avait admis en son sein
la République Saharaoui Démocratique qui est un mouvement séparatiste, la délégation centrafricaine
s’était retirée de la salle".
Il a souligné qu'à cette époque, par M. Dieudonné Kombo - Yaya, actuel ministre des Affaires étrangères, de l'intégration régionale et de la francophonie, était un Haut représentant de l'Oua.
"La décision du retrait de la délégation centrafricaine de la salle de l’Oua, témoigne la solidarité de la République Centrafricaine à l’égard du Maroc relative à la première cause nationale inhérente à la Marocanité du Sahara", a-t-il relevé.
"L'initiative royale d'autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine est dotée de la centralité des négociations onusiennes en cours entre le gouvernement du Maroc et les Séparatistes", a-t-il précisé, ajoutant que cette initiative ne devrait en aucun cas être confondue à l'esprit d'indépendance.
Pour le diplomate marocain la République arabe saharaoui démocratique (Rasd) est "un territoire enclavé dans le territoire algérien. La population de la Rasd étant de totalité d'origine marocaine, la Rasd ,ne dispose pas d'un gouvernement démocratiquement mis en place et ne répond ainsi donc pas au critère international de l'Etat".
"Le Président de la prétendue Rasd est né à Marrakech et ses parents y vivent toujours", a-t-il expliqué pour justifier l'appartenance du Sahara démocratique au Royaume du Maroc.
"Cette alliance se vérifie notamment à travers la position respective des deux pays sur les questions d’intérêt commun, dans les fora internationaux, à l’Organisation des Nations-Unies (ONU) et au sein des diverses Organisations internationales et régionales", a –t-il indiqué.
Selon lui, "la spécificité propre entre les deux pays est le fait qu’il sont dans un contexte d’alliance et de partenariat effectif" dans plusieurs domaines tels que l’économie, le commerce, la formation, citant l’installation de la Banque populaire maroco-centrafricaine à Bangui comme étant " le fleuron de cette coopération".
Dans le domaine précis de la coopération entre les deux pays, M. Moulay Abdelhadi Alaoui AziziIl a cité un projet crucial pour la République Centrafricaine, à savoir la desserte de Bangui par ‘"la Royal Air-Maroc ", ce qui va contribuer à la mise en œuvre de la politique centrafricaine de désenclavement .
Mais, a-t-il fait remarquer, "ce projet tarde à venir étant donné que le marché centrafricain souffre de la concurrence des marchés de Kinshasa, de Brazzaville et de Douala", d’où provient l’essentiel de la clientèle.
M. Abdelhadi Alaoui Azizi nourrit toutefois l’espoir d’un "aboutissement heureux et la matérialisation" de ce projet, précisant que les discussions à ce propos se poursuivent "de la manière la plus rigoureuse au niveau des hautes autorités en charge des aviations civiles des deux pays".
Il a par ailleurs annoncé la mise en œuvre, prochainement, des divers accords de partenariat signés entre les milieux d’affaires marocains et centrafricains, en marge de la Commission Mixte Maroc-Centrafricaine qui avait eu lieu en septembre 2006 à Rabat co-présidée par les Premiers Ministres des deux pays.