Mme Amy Martin, Chef du Bureau OCHA en RCA, exige la présence des forces de la MISCA à Bossangoa

Bangui, 25 Sept. (ACAP) - La Chef du Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires (en anglais United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs du sigle OCHA) en République Centrafricaine, Mme Amy Martin, a exigé le déploiement rapide des forces de Mission Internationale de Soutien en Centrafrique (MISCA) dans la sous-préfecture de Bossangoa et ses environs afin de sécuriser les populations et faciliter l’intervention des humanitaires, au cours d’un briefing avec la presse, mardi 24 septembre 2013, à Bangui.



L’objectif de ce briefing est de faire l’état des lieux de la situation humanitaire dans l’Ouham et l’Ouham Pendé à la suite des crises politico-militaires intervenues dans la région.
 
D’après les dires de Mme Amy Martin, « la situation est dramatique dans la ville de Bossangoa, avec 37.000 déplacés internes répartis sur les trois sites, à savoir : le local de la sous-préfecture, l’Ecole de Liberté et la cathédrale de la ville.
 
Quant à la Préfecture de l’Ouham Pendé, Mme Amy Martin a fait état de ce que la population est gagnée par la psychose, qu’elle dort à la belle étoile en raison de ce qu’il y a eu des déplacés et de nombreuses maisons brûlées.
 
Pour Mme Mme Amy Martin, la sécurisation de la région nord-ouest est une condition sine qua non pour les acteurs humanitaires de procéder à la distribution des vivres et des médicaments aux populations vulnérables.
 
Aux regards de la gravité des atrocités, elle a exhorté tous les acteurs en conflit de respecter les droits de l’homme.
 
Il y a lieu de rappeler que les villes de Bossangoa et Bouca situées dans le nord de la République Centrafricaine ont enregistré des scènes criminelles d’affrontements qui ont opposé les jeunes de ces localités organisés en autodéfense à quelques éléments de l’ex coalition Séléka. Ces affrontements ont fauché la vie de centaines de personnes sans compter de nombreux blessés. Les déplacés internes se comptent par milliers et la situation humanitaire est très critique.
 

Jeudi 26 Septembre 2013
Sébastien Lamba/ACAP
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