Selon un communiqué de la Primature , M. El Fassi a souligné à cette occasion l'importance des réalisations et de l'expérience du Maroc dans le secteur de l'eau, grâce à la politique clairvoyante menée dans ce domaine par Feu SM Hassan II.
Cette stratégie a permis au Maroc de se doter de 125 barrages d'une capacité de 17 milliards de m3 et 13 systèmes de transfert des eaux, permettant l'irrigation de plus d'un million de hectares et assurant les besoins des villes en eau potable, a-t-il rappelé.
M. El Fassi a également rappelé que les Hautes directives Royales dans ce domaine ont pour objectif l'adoption d'une vision globale et intégrée dans la gestion de l'eau basée conciliant aussi bien la maîtrise de la demande, l'économie de l'eau, l'efficience des équipements, que la préservation du patrimoine hydrique et la mobilisation d'autres ressources en eau.
Rappelant les programmes déjà lancés dans le secteur de l'eau, le Premier ministre a cité le Programme national d'assainissement, le Programme de l'économie de l'eau dans les périmètres d'irrigation, la réhabilitation du réseau de distribution d'eau, les programmes de mobilisation des eaux de surface et d'aménagement des bassins versants.
A cela s'ajoutent les projets destinés à la protection des équipements hydro-agricoles, à l'accélération du rythme de réalisation du programme national d'approvisionnement du monde rural en eau potable (généralisation de l'accès à l'eau potable à 90 pc des habitants du monde rural), en plus du programme de protection des zones menacées d'inondations.
Il a, à cet égard, souligné la nécessité de procéder à l'évaluation de l'état d'avancement de ces programmes et de dresser un diagnostic des obstacles entravant la concrétisation des objectifs fixés, dans le cadre de la stratégie actuelle, compte tenu des grands défis qui se rapportent notamment à la pénurie des eaux douces, à l'accroissement de la demande de l'eau, aux inondations et à la pollution.
Sur la base des conclusions de cette évaluation, il sera impératif de prendre les mesures appropriées en vue d'insuffler une nouvelle dynamique pour la réalisation des programmes adoptés, a indiqué le Premier ministre, qui a relevé l'importance d'assurer l'alimentation en eau potable des milieux urbain et rural et d'oeuvrer pour une meilleure valorisation des ressources hydriques, la protection des zones d'habitation et des équipements de base contre les crues et l'élaboration d'études et recherches sur l'utilisation des ressources en eau non traditionnelles.
La commission ministérielle chargée de l'eau a tenu neuf réunions et adopté 40 recommandations, dont 15 relatives notamment à l'adoption de textes d'application de la loi sur l'eau ont été mises en oeuvre.
Les recommandations adoptées par la commission portent, entre autres, sur l'amélioration de la coordination dans le secteur, l'établissement de mécanismes pour le financement des programmes prioritaires, la mise en oeuvre du Plan national de l'eau qui sera soumis au Conseil supérieur de l'Eau et du Climat, l'élaboration d'un plan d'action pour la protection des eaux souterraines et la protection des bassins hydrauliques et la création d'un centre de recherches sur l'eau.
Le volume global des ressources en eau s'élève en moyenne annuelle à 22 milliards m3, dont 18 pc sont souterraines, indique le communiqué, précisant que 12 pc de ces eaux sont réservés à l'alimentation en eau potable et industrielle et 88 pc à l'irrigation.
L'utilisation excessive des eaux souterraines, particulièrement dans les régions de Souss-Massa, Al Haouz et Saiss pourrait à l'avenir, selon les prévisions, être à l'origine de l'assèchement des lacs et des sources naturelles, de la réduction des superficies irriguées, de la hausse du coût de l'eau et la baisse du volume de l'eau potable dans les zones rurales.
A cette fin, une commission de gestion des ressources en eau souterraines a été mise sur pied et un plan d'action d'urgence a été élaboré dans le but de sauvegarder cette ressource vitale, ajoute le communiqué.
Le volume des ressources en eau de surface est de l'ordre de 18 milliards m3/an, dont 10 pc sont mobilisées à travers les barrages et les oueds.
Cinq grands barrages d'une capacité de retenue de 293 millions m3, 21 petits et moyens barrages d'une capacité de 146,5 millions m3 sont en cours de réalisation, aux côtés d'autres projets dans ce domaine.
En 2009, il est prévu la construction de trois autres grands barrages, d'une capacité de 691 millions m3.
En matière de financement, les investissements publics ont augmenté de 7 pc par année, atteignant 20 milliards de DH en 2008, dont 5 milliards de DH sous forme de subvention directe de l'Etat, soit 3,6 pc du PIB, taux le plus élevé au niveau du Maghreb.
Un montant de 5 milliards de DH, sous forme d'une contribution de l'Etat, a été consacré au secteur de l'eau au titre de la loi de finances 2009 et plusieurs études sur le financement et la réorganisation du secteur de l'eau ont été également réalisées, rappelle le communiqué.
Cette réunion s'est déroulée en présence du ministre d'Etat, M. Mohamed El Yazghi, du ministre de l'énergie, des mines, de l'eau et de l'environnement, Mme Amina Benkhadra, du ministre de l'agriculture et de la pêche maritime, M. Aziz Akhannouch, du ministre de l'industrie, du commerce et des nouvelles technologies, M. Ahmed Réda Chami, du ministre chargé des Affaires économiques et générales, M. Nizar Baraka.
Ont également pris part à cette réunion le secrétaire d'Etat chargé de l'Eau et de l'environnement, M. Abdelkébir Zahoud, du secrétaire d'Etat chargé du développement territorial, M. Abdeslam Al Mesbahi, du Haut commissaire aux eaux et forêts et à lutte contre la désertification, M. Abdeladim El Hafi, et du directeur de l'Office nationale de l'eau potable (ONEP).
Cette stratégie a permis au Maroc de se doter de 125 barrages d'une capacité de 17 milliards de m3 et 13 systèmes de transfert des eaux, permettant l'irrigation de plus d'un million de hectares et assurant les besoins des villes en eau potable, a-t-il rappelé.
M. El Fassi a également rappelé que les Hautes directives Royales dans ce domaine ont pour objectif l'adoption d'une vision globale et intégrée dans la gestion de l'eau basée conciliant aussi bien la maîtrise de la demande, l'économie de l'eau, l'efficience des équipements, que la préservation du patrimoine hydrique et la mobilisation d'autres ressources en eau.
Rappelant les programmes déjà lancés dans le secteur de l'eau, le Premier ministre a cité le Programme national d'assainissement, le Programme de l'économie de l'eau dans les périmètres d'irrigation, la réhabilitation du réseau de distribution d'eau, les programmes de mobilisation des eaux de surface et d'aménagement des bassins versants.
A cela s'ajoutent les projets destinés à la protection des équipements hydro-agricoles, à l'accélération du rythme de réalisation du programme national d'approvisionnement du monde rural en eau potable (généralisation de l'accès à l'eau potable à 90 pc des habitants du monde rural), en plus du programme de protection des zones menacées d'inondations.
Il a, à cet égard, souligné la nécessité de procéder à l'évaluation de l'état d'avancement de ces programmes et de dresser un diagnostic des obstacles entravant la concrétisation des objectifs fixés, dans le cadre de la stratégie actuelle, compte tenu des grands défis qui se rapportent notamment à la pénurie des eaux douces, à l'accroissement de la demande de l'eau, aux inondations et à la pollution.
Sur la base des conclusions de cette évaluation, il sera impératif de prendre les mesures appropriées en vue d'insuffler une nouvelle dynamique pour la réalisation des programmes adoptés, a indiqué le Premier ministre, qui a relevé l'importance d'assurer l'alimentation en eau potable des milieux urbain et rural et d'oeuvrer pour une meilleure valorisation des ressources hydriques, la protection des zones d'habitation et des équipements de base contre les crues et l'élaboration d'études et recherches sur l'utilisation des ressources en eau non traditionnelles.
La commission ministérielle chargée de l'eau a tenu neuf réunions et adopté 40 recommandations, dont 15 relatives notamment à l'adoption de textes d'application de la loi sur l'eau ont été mises en oeuvre.
Les recommandations adoptées par la commission portent, entre autres, sur l'amélioration de la coordination dans le secteur, l'établissement de mécanismes pour le financement des programmes prioritaires, la mise en oeuvre du Plan national de l'eau qui sera soumis au Conseil supérieur de l'Eau et du Climat, l'élaboration d'un plan d'action pour la protection des eaux souterraines et la protection des bassins hydrauliques et la création d'un centre de recherches sur l'eau.
Le volume global des ressources en eau s'élève en moyenne annuelle à 22 milliards m3, dont 18 pc sont souterraines, indique le communiqué, précisant que 12 pc de ces eaux sont réservés à l'alimentation en eau potable et industrielle et 88 pc à l'irrigation.
L'utilisation excessive des eaux souterraines, particulièrement dans les régions de Souss-Massa, Al Haouz et Saiss pourrait à l'avenir, selon les prévisions, être à l'origine de l'assèchement des lacs et des sources naturelles, de la réduction des superficies irriguées, de la hausse du coût de l'eau et la baisse du volume de l'eau potable dans les zones rurales.
A cette fin, une commission de gestion des ressources en eau souterraines a été mise sur pied et un plan d'action d'urgence a été élaboré dans le but de sauvegarder cette ressource vitale, ajoute le communiqué.
Le volume des ressources en eau de surface est de l'ordre de 18 milliards m3/an, dont 10 pc sont mobilisées à travers les barrages et les oueds.
Cinq grands barrages d'une capacité de retenue de 293 millions m3, 21 petits et moyens barrages d'une capacité de 146,5 millions m3 sont en cours de réalisation, aux côtés d'autres projets dans ce domaine.
En 2009, il est prévu la construction de trois autres grands barrages, d'une capacité de 691 millions m3.
En matière de financement, les investissements publics ont augmenté de 7 pc par année, atteignant 20 milliards de DH en 2008, dont 5 milliards de DH sous forme de subvention directe de l'Etat, soit 3,6 pc du PIB, taux le plus élevé au niveau du Maghreb.
Un montant de 5 milliards de DH, sous forme d'une contribution de l'Etat, a été consacré au secteur de l'eau au titre de la loi de finances 2009 et plusieurs études sur le financement et la réorganisation du secteur de l'eau ont été également réalisées, rappelle le communiqué.
Cette réunion s'est déroulée en présence du ministre d'Etat, M. Mohamed El Yazghi, du ministre de l'énergie, des mines, de l'eau et de l'environnement, Mme Amina Benkhadra, du ministre de l'agriculture et de la pêche maritime, M. Aziz Akhannouch, du ministre de l'industrie, du commerce et des nouvelles technologies, M. Ahmed Réda Chami, du ministre chargé des Affaires économiques et générales, M. Nizar Baraka.
Ont également pris part à cette réunion le secrétaire d'Etat chargé de l'Eau et de l'environnement, M. Abdelkébir Zahoud, du secrétaire d'Etat chargé du développement territorial, M. Abdeslam Al Mesbahi, du Haut commissaire aux eaux et forêts et à lutte contre la désertification, M. Abdeladim El Hafi, et du directeur de l'Office nationale de l'eau potable (ONEP).