Les conventions de ces accords de financement ont été signées, lundi à Rabat, par le ministre de l'Economie et des Finances, M. Salaheddine Mezouar, le directeur générale l'ONE, M. Younes Maamar, et par le chef du bureau de la Banque mondiale au Maroc, Mme Françoise Clottes.
Le prêt destiné au financement du programme d'appui à la réforme de l'administration publique (PARAP) s'élève à 66 millions d'euros (100 millions de dollars).
Ce prêt est le troisième consenti par la Banque mondiale pour l'appui au PARAP, après le décaissement en 2004 et 2006 de la totalité des deux précédents prêts de 100 millions et 120 millions de dollars.
Le PARAP, qui bénéficie également de l'appui de l'Union européenne et de la Banque africaine de développement, s'inscrit dans le cadre de la modernisation de la gestion publique, devenue une exigence impérative pour permettre au Maroc de faire face aux enjeux résultant des mutations de l'environnement international marqué notamment par l'accélération du processus de globalisation des échanges.
Il vise à assurer des prestations de services de meilleure qualité et à moindre coût, de développer et de renforcer le processus de décentralisation et de déconcentration nécessaire à la mise en place d'une gestion de proximité de la chose publique et réaffirmer le rô le stratégique d'une politique soutenable de gestion des ressources humaines, a indiqué M. Mezouar.
Le prêt accordé à l'ONE s'élève à 92,1 millions d'euros (150 millions de dollars). Il est destiné au financement du projet d'appui à l'Office qui vise le renforcement de l'infrastructure de transport et de distribution de l'électricité pour assurer des fournitures en électricité ininterrompues et de haute qualité, a précisé le ministre.
Le projet porte sur la construction de 392 km de lignes de 400 kv et de 76 km de lignes de 225 kv, d'un poste source de 400/225 kv à Chamaia et l'extension de postes de Mediouna (400/225 kv) et de Tensift II (225/60 kv). Il concerne également la promotion de l'emploi des lampes à basse consommation, l'équipement de la salle des marchés énergie et l'appui au développement d'une base de données relative au potentiel éolien.
Un accord de don d'un montant de 323.480 dollars du fonds de développement institutionnel a été signé également à cette occasion. Ce montant est destiné au renforcement des capacités institutionnelles en matière de préparation de cadres de dépenses à moyen terme (CDMT) dans 5 départements ministériels.
Dans une déclaration à la presse, la ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, Mme Amina Benkhadra, qui a pris part à la cérémonie de signature, a indiqué que la Banque mondiale, qui accompagne le Maroc dans plusieurs projets de réformes, est "un partenaire extrêmement important dans le cadre des réformes que connaît le Maroc".
Pour sa part, Mme Clottes a exprimé sa satisfaction du partenariat entre le Maroc et la Banque mondiale, le qualifiant de "très bon exemple".
Le Maroc, a-t-elle précisé, a relevé le défi d'une croissance accélérée dans les cinq dernières années. "Cette croissance, qui requiert de l'Etat de s'adapter dans sa gestion quotidienne, a de nombreuses implications sur les besoins en infrastructures. Et nous sommes très heureux d'avoir l'opportunité de travailler à la préparation de ces instruments, qui contribuent à relever le défi de la croissance accélérée", a-t-elle dit.
Le prêt destiné au financement du programme d'appui à la réforme de l'administration publique (PARAP) s'élève à 66 millions d'euros (100 millions de dollars).
Ce prêt est le troisième consenti par la Banque mondiale pour l'appui au PARAP, après le décaissement en 2004 et 2006 de la totalité des deux précédents prêts de 100 millions et 120 millions de dollars.
Le PARAP, qui bénéficie également de l'appui de l'Union européenne et de la Banque africaine de développement, s'inscrit dans le cadre de la modernisation de la gestion publique, devenue une exigence impérative pour permettre au Maroc de faire face aux enjeux résultant des mutations de l'environnement international marqué notamment par l'accélération du processus de globalisation des échanges.
Il vise à assurer des prestations de services de meilleure qualité et à moindre coût, de développer et de renforcer le processus de décentralisation et de déconcentration nécessaire à la mise en place d'une gestion de proximité de la chose publique et réaffirmer le rô le stratégique d'une politique soutenable de gestion des ressources humaines, a indiqué M. Mezouar.
Le prêt accordé à l'ONE s'élève à 92,1 millions d'euros (150 millions de dollars). Il est destiné au financement du projet d'appui à l'Office qui vise le renforcement de l'infrastructure de transport et de distribution de l'électricité pour assurer des fournitures en électricité ininterrompues et de haute qualité, a précisé le ministre.
Le projet porte sur la construction de 392 km de lignes de 400 kv et de 76 km de lignes de 225 kv, d'un poste source de 400/225 kv à Chamaia et l'extension de postes de Mediouna (400/225 kv) et de Tensift II (225/60 kv). Il concerne également la promotion de l'emploi des lampes à basse consommation, l'équipement de la salle des marchés énergie et l'appui au développement d'une base de données relative au potentiel éolien.
Un accord de don d'un montant de 323.480 dollars du fonds de développement institutionnel a été signé également à cette occasion. Ce montant est destiné au renforcement des capacités institutionnelles en matière de préparation de cadres de dépenses à moyen terme (CDMT) dans 5 départements ministériels.
Dans une déclaration à la presse, la ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, Mme Amina Benkhadra, qui a pris part à la cérémonie de signature, a indiqué que la Banque mondiale, qui accompagne le Maroc dans plusieurs projets de réformes, est "un partenaire extrêmement important dans le cadre des réformes que connaît le Maroc".
Pour sa part, Mme Clottes a exprimé sa satisfaction du partenariat entre le Maroc et la Banque mondiale, le qualifiant de "très bon exemple".
Le Maroc, a-t-elle précisé, a relevé le défi d'une croissance accélérée dans les cinq dernières années. "Cette croissance, qui requiert de l'Etat de s'adapter dans sa gestion quotidienne, a de nombreuses implications sur les besoins en infrastructures. Et nous sommes très heureux d'avoir l'opportunité de travailler à la préparation de ces instruments, qui contribuent à relever le défi de la croissance accélérée", a-t-elle dit.