Les accords relatifs à ces financements ont été signés, mardi à Rabat, par le ministre de l'Economie et des Finances, M. Salah Eddine Mezouar, et le représentant résident du bureau de la BAD au Maroc, M. Matondo Fundani, en présence notamment, du ministre de la Santé, Mme Yasmina Baddou, du ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, Mme Amina Benkhadra et du directeur général de l'Office national de l'eau potable (ONEP), M. Ali Fassi Fihri.
D'un montant de 70 millions d'euros, le premier prêt est destiné au financement de la 2ème phase du programme d'appui à la réforme de la couverture médicale de base (PARCOUM II), alors que le deuxième, d'une valeur de 75,7 millions d'euros, est contracté par l'ONEP pour financer le 10ème projet d'alimentation en eau potable (10ème AEP).
Le PARCOUM II est un programme qui vise à contribuer à l'amélioration durable des conditions d'accès aux services de santé de qualité à travers l'extension de la couverture médicale de base à l'ensemble de la population en particulier aux populations économiquement démunies.
Le 10-ème AEP, qui s'inscrit dans le cadre du programme d'investissement de l'ONEP au titre de la période 2008-2010, a pour objectif de renforcer l'alimentation en eau potable et la sécurisation des infrastructures existantes dans les villes de Khénifra, Taounate, Tamesna (Rabat), Casablanca, Settat et Marrakech.
Ce projet vise à garantir les besoins en eau potable de ces villes jusqu'à 2030.
Parallèlement à ces deux prêts, il a été procédé à la signature de la lettre d'accord de don, d'un montant d'environ 585.000 euros, à mobiliser sur les ressources du Fonds d'assistance technique de la BAD en faveur des pays à revenu intermédiaire. Ce don est accordé au ministère de la Santé en vue de la mise en place d'un système d'information géographique (SIG) et d'une carte sanitaire.
Le projet relatif à la mise en place du SIG du ministère de la Santé et de la carte sanitaire consiste en l'appui à la conception et à l'élaboration d'une nouvelle démarche de planification de l'offre de soins au Maroc.
Cette contribution de la BAD permettra et aidera à mieux cibler les actions du gouvernement en matière d'équité et d'actions prioritaires dans le domaine de la santé, a déclaré à la presse M. Mezouar.
"Ces deux prêts et don viennent compléter tout l'effort de financement consenti aussi bien par la BAD que par la BEI (Banque européenne d'investissement) pour accompagner ces deux secteurs qui font partie des secteurs prioritaires de notre pays", a-t-il dit.
Le ministre a rappelé également l'importance des relations de coopération qu'entretiennent le Maroc et la BAD, une institution qui continue d'apporter son appui aux efforts de développement du Maroc à travers sa contribution au financement des grands programmes de réformes et des projets d'investissement dans des secteurs clés de l'économie marocaine.
Les interventions de la BAD au Maroc vont désormais vers des "opérations très importantes avec de gros montants", a précisé, pour sa part, le représentant résident du bureau de la BAD au Maroc, ajoutant que la banque africaine vise à renforcer les capacités des agences avec lesquelles elle travaille, aussi bien du cô té des départements ministériels que des offices et entreprises, publics ou privés.
Depuis sa première intervention au Maroc en 1970, la BAD a financé une centaine d'opérations pour une enveloppe globale qui avoisine les 6,6 milliards de dollars, faisant ainsi du Maroc le premier bénéficiaire des concours de cette institution.
Les opérations de la BAD au Maroc concernent, outre les réformes structurelles et sectorielles, des secteurs aussi variés que le transport, la finance, l'agriculture, l'eau, l'énergie, la santé, l'éducation, l'industrie et la communication.
D'un montant de 70 millions d'euros, le premier prêt est destiné au financement de la 2ème phase du programme d'appui à la réforme de la couverture médicale de base (PARCOUM II), alors que le deuxième, d'une valeur de 75,7 millions d'euros, est contracté par l'ONEP pour financer le 10ème projet d'alimentation en eau potable (10ème AEP).
Le PARCOUM II est un programme qui vise à contribuer à l'amélioration durable des conditions d'accès aux services de santé de qualité à travers l'extension de la couverture médicale de base à l'ensemble de la population en particulier aux populations économiquement démunies.
Le 10-ème AEP, qui s'inscrit dans le cadre du programme d'investissement de l'ONEP au titre de la période 2008-2010, a pour objectif de renforcer l'alimentation en eau potable et la sécurisation des infrastructures existantes dans les villes de Khénifra, Taounate, Tamesna (Rabat), Casablanca, Settat et Marrakech.
Ce projet vise à garantir les besoins en eau potable de ces villes jusqu'à 2030.
Parallèlement à ces deux prêts, il a été procédé à la signature de la lettre d'accord de don, d'un montant d'environ 585.000 euros, à mobiliser sur les ressources du Fonds d'assistance technique de la BAD en faveur des pays à revenu intermédiaire. Ce don est accordé au ministère de la Santé en vue de la mise en place d'un système d'information géographique (SIG) et d'une carte sanitaire.
Le projet relatif à la mise en place du SIG du ministère de la Santé et de la carte sanitaire consiste en l'appui à la conception et à l'élaboration d'une nouvelle démarche de planification de l'offre de soins au Maroc.
Cette contribution de la BAD permettra et aidera à mieux cibler les actions du gouvernement en matière d'équité et d'actions prioritaires dans le domaine de la santé, a déclaré à la presse M. Mezouar.
"Ces deux prêts et don viennent compléter tout l'effort de financement consenti aussi bien par la BAD que par la BEI (Banque européenne d'investissement) pour accompagner ces deux secteurs qui font partie des secteurs prioritaires de notre pays", a-t-il dit.
Le ministre a rappelé également l'importance des relations de coopération qu'entretiennent le Maroc et la BAD, une institution qui continue d'apporter son appui aux efforts de développement du Maroc à travers sa contribution au financement des grands programmes de réformes et des projets d'investissement dans des secteurs clés de l'économie marocaine.
Les interventions de la BAD au Maroc vont désormais vers des "opérations très importantes avec de gros montants", a précisé, pour sa part, le représentant résident du bureau de la BAD au Maroc, ajoutant que la banque africaine vise à renforcer les capacités des agences avec lesquelles elle travaille, aussi bien du cô té des départements ministériels que des offices et entreprises, publics ou privés.
Depuis sa première intervention au Maroc en 1970, la BAD a financé une centaine d'opérations pour une enveloppe globale qui avoisine les 6,6 milliards de dollars, faisant ainsi du Maroc le premier bénéficiaire des concours de cette institution.
Les opérations de la BAD au Maroc concernent, outre les réformes structurelles et sectorielles, des secteurs aussi variés que le transport, la finance, l'agriculture, l'eau, l'énergie, la santé, l'éducation, l'industrie et la communication.