Cette vision procède d'une philosophie transcendant l'intérêt national étroit, qui fait désormais de la coopération sud-sud, un pont de solidarité désintéressée avec les partenaires africains, qui tient compte de l'ancrage historique du Maroc sur le continent, mais aussi de l'avenir et du destin partagés.
Ce redéploiement a également une dimension humaine, qui émane de la conviction profonde du Maroc et de la volonté inébranlable et sincère de SM le Roi de nouer avec les pays africains une coopération solide, diversifiée et concrète, qui traduit réellement les ambitions du Royaume, à l'égard de ses frères africains.
La mise en oeuvre de cette nouvelle vision n'a pas en effet tardé à se concrétiser quelques mois seulement après l'accession de SM le Roi au Trône de ses glorieux ancêtres, lorsque le Souverain avait annoncé au premier Sommet euro-africain du Caire en avril 2000, la décision du Maroc d'effacer ses dettes envers les pays africains les moins avancés et d'exonérer les produits importés d'Afrique des droits de douane.
+Coopération sud-sud : Dimension humaine+.
Un geste généreux qui, hautement apprécié sur le plan international, a eu la double portée d'ouvrir le marché marocain aux produits africains, objet d'une politique protectionniste des pays riches, et de donner une forte impulsion à la coopération maroco-africaine dans divers domaines et, partant, à une consécration sans précédent de la coopération dans sa dimension sud-sud.
Pour bien traduire sur le terrain cette volonté, le Souverain a entrepris des tournées royales dans plusieurs pays africains où SM le Roi Mohammed VI s'était enquis de plusieurs projets et programmes de développement, financés par le Royaume.
De la Mauritanie au Congo démocratique en passant par le Sénégal, le Burkina Faso, la Guinée équatoriale, le Cameroun, le Bénin, la Gambie, le Niger et d'autres pays, les visites royales ont été autant d'occasions pour la signature de conventions et d'accords de coopération et le lancement de projets sociaux au profit des populations, en particulier en milieu rural et dans les zones reculées où les services sociaux font défaut.
+SM le Roi, premier chef d'Etat à visiter Maradi+.
C'est ainsi que SM le Roi Mohammed VI a été le premier chef d'Etat étranger à avoir visité en juillet 2005 la localité de Maradi, à 550 km au sud de la capitale nigérienne Niamey, pour s'enquérir des besoins de ses habitants, confrontés à une pénurie alimentaire sans précédent, due à la sécheresse qui sévissait dans la région, depuis plusieurs années.
La visite de SM le Roi à Maradi et dans d'autres localités en Afrique pour s'enquérir de la situation des populations menacées de famine et de maladies, témoigne, à n'en point douter, de l'engagement constant et sincère du Souverain de contribuer par tous les moyens à la lutte contre la pauvreté, la malnutrition et les épidémies en Afrique.
Les initiatives en faveur du continent africain ont connu leur point d'orgue avec la création de la Fondation Alaouite pour le développement humain durable, avec un siège au Sénégal, qui se donne pour objectif de financer des programmes de développement dans les pays frères et amis. Il s'agit également pour le Maroc, dans sa coopération sud-sud, de fournir l'aide matérielle directe et logistique pour alléger les effets de catastrophes et de fléaux naturels (sécheresse, criquets pèlerins, maladies, épidémies), en envoyant sur place des équipes médicales, civiles et militaires, pour conduire sur place de longues missions, médicales et paramédicales, en faveur des populations rurales.
Les tournées Royales en Afrique furent également l'occasion pour les opérateurs publics et privés de s'impliquer dans le processus de développement local, en offrant à ces pays l'assistance, le savoir-faire et l'expérience marocaine.
+Implication des secteurs public et privé+.
L'intervention des secteurs public et privé s'inscrit dans une perspective prometteuse en termes d'investissement et de partenariat mutuellement avantageux dans les pays africains, en particulier dans les secteurs où le Royaume dispose d'une maîtrise, du savoir-faire, notamment dans les secteurs de l'agriculture, la pêche maritime, le tourisme, la santé, la formation, l'énergie, le transport aérien, l'équipement, l'habitat et les banques.
Grâce à l'action entreprise dans ces domaines et au prestige qu'il tire de son expérience démocratique, sa culture, sa civilisation et sa position géostratégique privilégié, le Maroc a su et pu donner à la coopération sud-sud un contenu et une dimension, dignes de servir de modèle de coopération sud-sud.
La nouvelle conception de la coopération sud-sud constitue désormais un instrument incontournable d'aide au développement et d'action pour le renforcement de la complémentarité et de l'intégration en Afrique. Nombre d'entreprises marocaines, qui s'inscrivent en droite ligne de la vision et de la stratégie des pouvoirs publics, ont en effet procédé à la création de succursales dans des pays africains pour investir dans les secteurs du bâtiment et travaux publics, du transport aérien, des communications, des banques et de l'industrie alimentaire, dans le cadre de partenariats basés sur le transfert des compétences, la création des richesses et la mise en valeur des ressources pour le développement durable des pays africains concernés.
+Formation de cadres africains+.
Dans le même ordre d'idées, le Maroc a ouvert ses instituts et universités aux cadres africains, en accordant des bourses d'études à des centaines d'étudiants africains ou en envoyant des missions sur place dans des pays africains, constituées de professeurs et d'experts pour superviser des sessions de formation au profit de nombreux cadres.
Les liens spirituels entre le Maroc et nombre de pays et communautés en Afrique jouissent d'un intérêt exceptionnel, comme en témoigne le nombre croissant de mosquées construites par le Royaume, sur hautes instructions de SM le Roi, Amir Al Mouminine, qui font la fierté de plusieurs pays africains et perpétuent les valeurs d'un islam tolérant, solidaire et ouvert.
Parallèlement à cette entreprise, le gouvernement oeuvre pour mettre à profit les opportunités qu'offre "la coopération tridimensionnelle", celle qui vise à affecter l'aide au financement des projets d'infrastructures en Afrique à travers les établissements publics et privés marocains disposant de l'expertise requise dans les secteurs concernés, contribuant ainsi au renforcement de la coopération maroco-africaine dans divers domaines.
Partant du constat hautement positif de cette coopération, SM le Roi veille constamment à la consolidation de cette approche et la réalisation de projets de nature à améliorer les indicateurs du développement humain en Afrique et des Objectifs de développement du Millénaire dans le continent.
C'est d'ailleurs dans ce cadre qu'il convient de situer l'action du Maroc pour la réalisation de la liaison fixe Maroc-Espagne à travers le Détroit de Gibraltar, qui devra confirmer et consolider la position et la vocation du Maroc, en tant que trait d'union entre les continents africain et européen, comme l'avait prévu feu SM Hassan II, qui avait si bien décrit le Maroc en le comparant à l'arbre dont les racines plongent en Afrique et les feuillages bruissent aux vents de l'Europe.
Ce redéploiement a également une dimension humaine, qui émane de la conviction profonde du Maroc et de la volonté inébranlable et sincère de SM le Roi de nouer avec les pays africains une coopération solide, diversifiée et concrète, qui traduit réellement les ambitions du Royaume, à l'égard de ses frères africains.
La mise en oeuvre de cette nouvelle vision n'a pas en effet tardé à se concrétiser quelques mois seulement après l'accession de SM le Roi au Trône de ses glorieux ancêtres, lorsque le Souverain avait annoncé au premier Sommet euro-africain du Caire en avril 2000, la décision du Maroc d'effacer ses dettes envers les pays africains les moins avancés et d'exonérer les produits importés d'Afrique des droits de douane.
+Coopération sud-sud : Dimension humaine+.
Un geste généreux qui, hautement apprécié sur le plan international, a eu la double portée d'ouvrir le marché marocain aux produits africains, objet d'une politique protectionniste des pays riches, et de donner une forte impulsion à la coopération maroco-africaine dans divers domaines et, partant, à une consécration sans précédent de la coopération dans sa dimension sud-sud.
Pour bien traduire sur le terrain cette volonté, le Souverain a entrepris des tournées royales dans plusieurs pays africains où SM le Roi Mohammed VI s'était enquis de plusieurs projets et programmes de développement, financés par le Royaume.
De la Mauritanie au Congo démocratique en passant par le Sénégal, le Burkina Faso, la Guinée équatoriale, le Cameroun, le Bénin, la Gambie, le Niger et d'autres pays, les visites royales ont été autant d'occasions pour la signature de conventions et d'accords de coopération et le lancement de projets sociaux au profit des populations, en particulier en milieu rural et dans les zones reculées où les services sociaux font défaut.
+SM le Roi, premier chef d'Etat à visiter Maradi+.
C'est ainsi que SM le Roi Mohammed VI a été le premier chef d'Etat étranger à avoir visité en juillet 2005 la localité de Maradi, à 550 km au sud de la capitale nigérienne Niamey, pour s'enquérir des besoins de ses habitants, confrontés à une pénurie alimentaire sans précédent, due à la sécheresse qui sévissait dans la région, depuis plusieurs années.
La visite de SM le Roi à Maradi et dans d'autres localités en Afrique pour s'enquérir de la situation des populations menacées de famine et de maladies, témoigne, à n'en point douter, de l'engagement constant et sincère du Souverain de contribuer par tous les moyens à la lutte contre la pauvreté, la malnutrition et les épidémies en Afrique.
Les initiatives en faveur du continent africain ont connu leur point d'orgue avec la création de la Fondation Alaouite pour le développement humain durable, avec un siège au Sénégal, qui se donne pour objectif de financer des programmes de développement dans les pays frères et amis. Il s'agit également pour le Maroc, dans sa coopération sud-sud, de fournir l'aide matérielle directe et logistique pour alléger les effets de catastrophes et de fléaux naturels (sécheresse, criquets pèlerins, maladies, épidémies), en envoyant sur place des équipes médicales, civiles et militaires, pour conduire sur place de longues missions, médicales et paramédicales, en faveur des populations rurales.
Les tournées Royales en Afrique furent également l'occasion pour les opérateurs publics et privés de s'impliquer dans le processus de développement local, en offrant à ces pays l'assistance, le savoir-faire et l'expérience marocaine.
+Implication des secteurs public et privé+.
L'intervention des secteurs public et privé s'inscrit dans une perspective prometteuse en termes d'investissement et de partenariat mutuellement avantageux dans les pays africains, en particulier dans les secteurs où le Royaume dispose d'une maîtrise, du savoir-faire, notamment dans les secteurs de l'agriculture, la pêche maritime, le tourisme, la santé, la formation, l'énergie, le transport aérien, l'équipement, l'habitat et les banques.
Grâce à l'action entreprise dans ces domaines et au prestige qu'il tire de son expérience démocratique, sa culture, sa civilisation et sa position géostratégique privilégié, le Maroc a su et pu donner à la coopération sud-sud un contenu et une dimension, dignes de servir de modèle de coopération sud-sud.
La nouvelle conception de la coopération sud-sud constitue désormais un instrument incontournable d'aide au développement et d'action pour le renforcement de la complémentarité et de l'intégration en Afrique. Nombre d'entreprises marocaines, qui s'inscrivent en droite ligne de la vision et de la stratégie des pouvoirs publics, ont en effet procédé à la création de succursales dans des pays africains pour investir dans les secteurs du bâtiment et travaux publics, du transport aérien, des communications, des banques et de l'industrie alimentaire, dans le cadre de partenariats basés sur le transfert des compétences, la création des richesses et la mise en valeur des ressources pour le développement durable des pays africains concernés.
+Formation de cadres africains+.
Dans le même ordre d'idées, le Maroc a ouvert ses instituts et universités aux cadres africains, en accordant des bourses d'études à des centaines d'étudiants africains ou en envoyant des missions sur place dans des pays africains, constituées de professeurs et d'experts pour superviser des sessions de formation au profit de nombreux cadres.
Les liens spirituels entre le Maroc et nombre de pays et communautés en Afrique jouissent d'un intérêt exceptionnel, comme en témoigne le nombre croissant de mosquées construites par le Royaume, sur hautes instructions de SM le Roi, Amir Al Mouminine, qui font la fierté de plusieurs pays africains et perpétuent les valeurs d'un islam tolérant, solidaire et ouvert.
Parallèlement à cette entreprise, le gouvernement oeuvre pour mettre à profit les opportunités qu'offre "la coopération tridimensionnelle", celle qui vise à affecter l'aide au financement des projets d'infrastructures en Afrique à travers les établissements publics et privés marocains disposant de l'expertise requise dans les secteurs concernés, contribuant ainsi au renforcement de la coopération maroco-africaine dans divers domaines.
Partant du constat hautement positif de cette coopération, SM le Roi veille constamment à la consolidation de cette approche et la réalisation de projets de nature à améliorer les indicateurs du développement humain en Afrique et des Objectifs de développement du Millénaire dans le continent.
C'est d'ailleurs dans ce cadre qu'il convient de situer l'action du Maroc pour la réalisation de la liaison fixe Maroc-Espagne à travers le Détroit de Gibraltar, qui devra confirmer et consolider la position et la vocation du Maroc, en tant que trait d'union entre les continents africain et européen, comme l'avait prévu feu SM Hassan II, qui avait si bien décrit le Maroc en le comparant à l'arbre dont les racines plongent en Afrique et les feuillages bruissent aux vents de l'Europe.