Maître Mathias-Barthélémy Morouba qualifie de positif le bilan de leur plaidoyer auprès des participants de l’Assemblée Générale des Nations-Unies

Bangui 19 oct. (ACAP)- Le président de l’Observatoire des Droits de l’Homme(OCDH) Me Mathias-Barthélémy Morouba, a qualifié de positif le bilan du plaidoyer de la société civile centrafricaine auprès des participants de l’Assemblée Générale des Nations-Unies à New-York, lors d’une conférence de presse, vendredi 18 octobre 2013 à Bangui.



L’intérêt de cette rencontre avec la presse est de faire la restitution des actions menées auprès des chefs d’Etats et en particulier des membres du Conseil de Sécurité de l’ONU et du Secrétaire Général des Nations-Unies.
 
Autres apects positifs du plaidoyer de la société civile, selon Me Mathias-Barthélémy Morouba, est la détermination manifeste des responsables du Fonds Monétaire International (FMI) qui effectueront une mission en Centrafrique et l’Union européenne afin d’appuyer tous les projets d’urgence de développement en faveur de la population centrafricaine très marquée par le changement du 24 mars dernier.
 
Il s’est réjoui des résolutions des Nations-Unies sur la question sécuritaire et humanitaire de la République Centrafricaine.
 
En abordant le volet sécuritaire, le Président de l’Alliance des Evangéliques de Centrafrique, Rév. Nicolas Guerekoyamé-Gbangou a expliqué que sur le volet sécuritaire, la société civile a exigé entre autres le renforcement du mandat de la MISCA leur permettant de passer sous le chapitre VII de la charte des Nations-Unies et le développement d’une politique concertée de DDR pour rappatrier les mercenaires étrangers présents sur le territoire de la RCA , ensuite de procéder à la réinsertion des nationaux dans le tissu socio-économique.
 
A la question des droits de l’homme, la délégation de la société civile a sollicité la mise sur pied d’une commission d’enquête internationale pour établir les responsabilités dans les violations des droits de l’homme de 2003 à 2013 et au renforcement de l’Etat de droit.
 
Concernant le volet humanitaire, la société civile centrafricaine a souhaité la sécurisation des couloirs et du personnel humanitaire, une aide au retour des personnes déplacées et des réfugiés et une attention particulière à la reconstruction des outils de production des populations notamment dans le domaine agro pastoral.
 
Enfin sur l’implication de la société civile dans ce processus de transition, la délégation de la société civile a fait part de son inquiétude au sujet de la confrontation entre les communités chrétiennes et musulmanes.
A cet effet, elle a émis le vœu de voir la plateforme des responsables réligieux soit reconnue et renforcée dans leurs capacités d’action et qu’elle soit associée au processus de réconciliation et de reconstruction.
 
Rappelons que cette conférence de presse a été organisée sur financement de l’Association de Coopération et de Recherche pour le Développement (ACORD).

Lundi 21 Octobre 2013
Etienne VIKOMA/ACAP