Dans un discours prononcé au Palais Marshan, M. Sarkozy a précisé qu'il s'agira d'un sommet pour jeter les bases de ce projet qui est une "union politique, économique, et culturelle fondée sur le principe d'égalité stricte entre les Nations" de l'espace méditerranéen.
M. Sarkozy, en visite officielle au Maroc (22-24 octobre), a également invité tous les Etats, qui ne sont pas riverains de la Méditerranée mais qui sont concernés, à participer en tant qu'observateurs à ce premier sommet et à contribuer à sa réussite.
"Dans les mois qui viennent, je consulterai tous les pays riverains de la méditerranée sur l'ordre du jour du Sommet à venir. Je leur proposerai de travailler sur une dizaine de projets concrets autour desquels pourront se nouer les coopérations à venir", a-t-il indiqué.
"Je proposerais que la Commission européenne soit d'emblée pleinement associée à l'Union de la méditerranée qu'elle participe à tous ses travaux, de façon à ce que les rapports entre les deux Unions soient des rapports de partenariat et de complémentarité, de façon à ce que les deux Unions s'épaulent et se renforcent l'une l'autre et que progressivement elles se forgent un seul et même destin", a-t-il ajouté.
"L'Union de la méditerranée sera d'abord comme l'Europe à ses débuts, une volonté politique. Celle-ci doit se traduire dans des actions, dans des stratégies, dans des objectifs communs. Elle doit s'exprimer dans un engagement des chefs d'Etat et de gouvernement", a expliqué M. Sarkozy.
Et de poursuivre que "comme l'Europe avait commencé avec le charbon et l'acier et avec le nucléaire, l'Union de la méditerranée commencera avec le développement durable, l'énergie, les transports et l'eau".
"Mais au contraire de l'Europe qui les avait longtemps oubliés derrière l'économie, elle mettra d'emblée au rang de ses priorités la culture, l'éducation, la santé, le capital humain. Elle mettra également au rang de ses priorités la lutte contre les inégalités et la justice sans lesquelles il n'est pas de paix possible", a-t-il nuancé.
"L'Union de la méditerranée, ce sera d'abord une Union de projets, mais avec un but : faire de la méditerranée le plus grand laboratoire au monde du co-développement, où le développement se décide et se maîtrise ensemble, où la liberté de circulation des hommes se construit et se maîtrise ensemble, où la sécurité s'organise et se garantit ensemble", a estimé le Président français.
L'Union de la méditerranée dans l'esprit de la France n'a pas vocation à se substituer à toutes les initiatives, à tous les projets qui existent déjà, mais elle a vocation à leur donner un nouveau souffle, un nouvel élan, a assuré M.
Sarkozy, tout en affirmant que ce projet "a vocation à faire converger vers un même but, à fédérer toutes les idées, toutes les énergies et tous les moyens".
"Dans l'esprit de la France, l'Union de la méditerranée ne se confond pas avec le processus euro-méditerranéen, mais elle ne se construira ni contre l'Afrique, ni contre l'Europe. Elle se construira avec elles", a-t-il rassuré.
Et de conclure que "le projet que la France propose aujourd'hui à tous les peuples de la méditerranée de construire ensemble, c'est un projet porté par un rêve de paix, de liberté, de justice. Un projet qui ne sera imposé par personne mais voulu par tous".
Le président français a présenté sa vision du projet de l'Union de la Méditerranée devant un parterre d'hommes d'affaires et de chefs d'entreprises des deux pays, des membres des gouvernements marocain et français, des ressortissants français résidant au Maroc, des élus et plusieurs autres personnalités.
M. Sarkozy, en visite officielle au Maroc (22-24 octobre), a également invité tous les Etats, qui ne sont pas riverains de la Méditerranée mais qui sont concernés, à participer en tant qu'observateurs à ce premier sommet et à contribuer à sa réussite.
"Dans les mois qui viennent, je consulterai tous les pays riverains de la méditerranée sur l'ordre du jour du Sommet à venir. Je leur proposerai de travailler sur une dizaine de projets concrets autour desquels pourront se nouer les coopérations à venir", a-t-il indiqué.
"Je proposerais que la Commission européenne soit d'emblée pleinement associée à l'Union de la méditerranée qu'elle participe à tous ses travaux, de façon à ce que les rapports entre les deux Unions soient des rapports de partenariat et de complémentarité, de façon à ce que les deux Unions s'épaulent et se renforcent l'une l'autre et que progressivement elles se forgent un seul et même destin", a-t-il ajouté.
"L'Union de la méditerranée sera d'abord comme l'Europe à ses débuts, une volonté politique. Celle-ci doit se traduire dans des actions, dans des stratégies, dans des objectifs communs. Elle doit s'exprimer dans un engagement des chefs d'Etat et de gouvernement", a expliqué M. Sarkozy.
Et de poursuivre que "comme l'Europe avait commencé avec le charbon et l'acier et avec le nucléaire, l'Union de la méditerranée commencera avec le développement durable, l'énergie, les transports et l'eau".
"Mais au contraire de l'Europe qui les avait longtemps oubliés derrière l'économie, elle mettra d'emblée au rang de ses priorités la culture, l'éducation, la santé, le capital humain. Elle mettra également au rang de ses priorités la lutte contre les inégalités et la justice sans lesquelles il n'est pas de paix possible", a-t-il nuancé.
"L'Union de la méditerranée, ce sera d'abord une Union de projets, mais avec un but : faire de la méditerranée le plus grand laboratoire au monde du co-développement, où le développement se décide et se maîtrise ensemble, où la liberté de circulation des hommes se construit et se maîtrise ensemble, où la sécurité s'organise et se garantit ensemble", a estimé le Président français.
L'Union de la méditerranée dans l'esprit de la France n'a pas vocation à se substituer à toutes les initiatives, à tous les projets qui existent déjà, mais elle a vocation à leur donner un nouveau souffle, un nouvel élan, a assuré M.
Sarkozy, tout en affirmant que ce projet "a vocation à faire converger vers un même but, à fédérer toutes les idées, toutes les énergies et tous les moyens".
"Dans l'esprit de la France, l'Union de la méditerranée ne se confond pas avec le processus euro-méditerranéen, mais elle ne se construira ni contre l'Afrique, ni contre l'Europe. Elle se construira avec elles", a-t-il rassuré.
Et de conclure que "le projet que la France propose aujourd'hui à tous les peuples de la méditerranée de construire ensemble, c'est un projet porté par un rêve de paix, de liberté, de justice. Un projet qui ne sera imposé par personne mais voulu par tous".
Le président français a présenté sa vision du projet de l'Union de la Méditerranée devant un parterre d'hommes d'affaires et de chefs d'entreprises des deux pays, des membres des gouvernements marocain et français, des ressortissants français résidant au Maroc, des élus et plusieurs autres personnalités.