Les opposants de Kadhafi ont appelé à manifester à midi après la prière du vendredi. La semaine dernière, les manifestants avaient été attaqués par des milices pro-Kadhafi.
Quelques heures avant la prière, les rues étaient presque vides. Dans le quartier rebelle de Tajoura, une voiture de police était garée à quelques pâtés de maison de la principale mosquée. Plusieurs miliciens se tenaient aux points de contrôle à l'entrée de la zone, fouillaient les véhicules et demandaient les papiers d'identité des conducteurs.
L'accès à Internet semblait complètement coupé à Tripoli et Benghazi, fief de l'opposition dans l'est du pays.
A Zawiya, ville tenue par les rebelles la plus proche de la capitale, une unité commandée par un des fils du colonel Kadhafi a lancé une attaque vendredi pour en reprendre le contrôle, a témoigné un habitant. Les hommes de la brigade Khamis, du nom du fils de Kadhafi, ont attaqué la ville par l'ouest, tirant des obus de mortier. Des combats se sont engagés avec les habitants armés et des troupes ralliées à l'opposition à coups d'armes automatiques et de mitraillettes.
Les autorités libyennes ont empêché pendant quelques temps les journalistes étrangers de quitter leur hôtel à Tripoli au nom de leur sécurité. AP
Quelques heures avant la prière, les rues étaient presque vides. Dans le quartier rebelle de Tajoura, une voiture de police était garée à quelques pâtés de maison de la principale mosquée. Plusieurs miliciens se tenaient aux points de contrôle à l'entrée de la zone, fouillaient les véhicules et demandaient les papiers d'identité des conducteurs.
L'accès à Internet semblait complètement coupé à Tripoli et Benghazi, fief de l'opposition dans l'est du pays.
A Zawiya, ville tenue par les rebelles la plus proche de la capitale, une unité commandée par un des fils du colonel Kadhafi a lancé une attaque vendredi pour en reprendre le contrôle, a témoigné un habitant. Les hommes de la brigade Khamis, du nom du fils de Kadhafi, ont attaqué la ville par l'ouest, tirant des obus de mortier. Des combats se sont engagés avec les habitants armés et des troupes ralliées à l'opposition à coups d'armes automatiques et de mitraillettes.
Les autorités libyennes ont empêché pendant quelques temps les journalistes étrangers de quitter leur hôtel à Tripoli au nom de leur sécurité. AP