Brève rencontre du Ministre Mbata avec les représentants des antibalaka
Alors que la méthodologie adoptée par les organisateurs prévoyait une consultation des quatorze leaders des groupes armés entité par entité, l'application de ce schéma a été momentanément entaché, jeudi en milieu de journée, par le préalable et la menace de retrait des anti-balaka de l'aile Ngaïssona et de l'aile Mokom, lesquels ont posé sur la table comme condition de leur participation aux travaux la libération de leur leader, Patrice-Edouard Ngaïssona, actuellement en détention à la Cour pénale internationale (CPI).
Cet incident a suscité une suspension des travaux pour amener les anti-balaka à comprendre que le dossier ne relève pas de la compétence de la justice centrafricaine mais plutôt de celle de la CPI.
Il leur a été proposé un mécanisme susceptible d'être actionné à la fin de la négociation par le gouvernement centrafricain.
Pour renforcer les positions du panel, le ministre de la Justice, Flavien Mbata, a brièvement échangé samedi avec la délégation des anti-balaka sur la question. Ce qui les a amenés à de bons sentiments et permis la reprise des négociations, samedi en début de soirée.
En dépit de ce fait inattendu, le chef de la délégation gouvernementale, Firmin Ngrébada, a rappelé que son équipe se trouve à Khartoum avec un esprit d'ouverture pour permettre de retourner à Bangui avec un accord global de paix.
les travaux de ce dialogue se poursuivent à huis-clos, après l'ouverture, jeudi 24 janvier en milieu de soirée, par le panel des facilitateurs composés du chef de fil l'Union africaine, représentée par son commissaire à la paix et à la sécurité, Smaïl Chergui, assisté du secrétaire général adjoint de l'ONU en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix.
Considéré comme une étape cruciale de la Feuille de route adoptée le 17 juillet 2017 à Libreville, au Gabon, par l'Union Africaine, la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), et la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), le dialogue de Khartoum a pour objectif de parvenir à un accord de paix entre le gouvernement et les groupes armés opérant sur le territoire centrafricain en vue d'un désarmement complet de ces derniers.
Cet incident a suscité une suspension des travaux pour amener les anti-balaka à comprendre que le dossier ne relève pas de la compétence de la justice centrafricaine mais plutôt de celle de la CPI.
Il leur a été proposé un mécanisme susceptible d'être actionné à la fin de la négociation par le gouvernement centrafricain.
Pour renforcer les positions du panel, le ministre de la Justice, Flavien Mbata, a brièvement échangé samedi avec la délégation des anti-balaka sur la question. Ce qui les a amenés à de bons sentiments et permis la reprise des négociations, samedi en début de soirée.
En dépit de ce fait inattendu, le chef de la délégation gouvernementale, Firmin Ngrébada, a rappelé que son équipe se trouve à Khartoum avec un esprit d'ouverture pour permettre de retourner à Bangui avec un accord global de paix.
les travaux de ce dialogue se poursuivent à huis-clos, après l'ouverture, jeudi 24 janvier en milieu de soirée, par le panel des facilitateurs composés du chef de fil l'Union africaine, représentée par son commissaire à la paix et à la sécurité, Smaïl Chergui, assisté du secrétaire général adjoint de l'ONU en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix.
Considéré comme une étape cruciale de la Feuille de route adoptée le 17 juillet 2017 à Libreville, au Gabon, par l'Union Africaine, la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), et la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), le dialogue de Khartoum a pour objectif de parvenir à un accord de paix entre le gouvernement et les groupes armés opérant sur le territoire centrafricain en vue d'un désarmement complet de ces derniers.