Les propriétaires des bistros dans le 8eme arrondissement de Bangui continuent de tenir tête à la mairie de Bangui

Bangui, 17 Déc. - (ACAP) - Les tenanciers des bistrots le long des voies dans le 8ème arrondissement de Bangui ont repris leurs endroits initiaux de vente debut décembre 20024.



La mairie de Bangui avait procédé au déguerpissement des installations des commerces de tout genre le long des artères de la ville de Bangui ainsi pour permettre la libre circulation des engins et des personnes.

 Les efforts déployés par cette institution devraient normalement  donner satisfaction à toute la population, cependant certains fils du pays n’ont pas compris les enjeux de cette mesure.

Les accidents répétés et  le rétrécissement des voies par les commerçants avaient poussé les autorités administratives à mettre en place des brigades pour faire régner l’ordre mais cela n’a pas porté fruit car les installations ont repris surface.

Les garages, les gargotes, les bistrots et les étalages des divers articles, qui jonchaient les principales voies de la capitale, empêchaient la libre circulation des biens et des personnes malgré les dispositions en vigueur.

Ce constat est généralisé pour toutes les allées des marchés de Bangui, non-respect des normes administratives, les installations se sont érigées à même la chaussée dans tous les coins ambiants des quartiers de Bangui.

Mademoiselle prénommée Chimène, propriétaire d’un débit de boissons dans le 8èmme arrondissement de Bangui, se dit contraint d’agrandir son lieu de loisir à l’approche des festivités de l’an 2025.

 « La fête approche à grand pas, il me faut d’espace pour accueillir  un grand nombre de mes potentiels clients qui viendront se distraire le jour des fêtes » a-t-elle dit en langue Sango.

A côté de ce bistrot de Chimène, on peut lire sur une pancarte « La Parisienne » qui traduit aussi la dénomination d’un débit de boissons tenue par une dame de trentagénaire qui n’a pas décliné son identité.

Pour cette dernière, même si elle a avoué que son installation jonche la chaussée et que cela  empêche le passage des piétons, teint étendre son espace.

« Mon espace est trop restreint et je n’ai pas de choix par ce que mes compétiteurs ont plus d’espaces, et je suis coincée par derrière avec une maison, je ne peux qu’avancer devant et je ne suis pas  seule dans cette situation » a-t-elle dit.

Larissa Andet, demeurent dans un quartier du 8ème arrondissement de Bangui, a déploré ce comportement, et se pose la question à quand la mentalité des Centrafricains vont changer ?
Que les autorités concernées prennent leur responsabilité a-t-elle suggérer.

Jeudi 19 Décembre 2024
Levia Alix Davila Ouadeguende / Acap
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