Devant les 12 hectares de champs de sésame "Huméra" pris en charge par le président du Cadre de concertation des producteurs d'arachide, Ibrahima Niasse, M. Ouyang a affirmé à l'Agence de presse Xinhua et à la Radiodiffusion et Télévision sénégalaise que la filière sésame pourrait servir d'exemple au développement de l'agriculture du Sénégal.
"L'idée de développer la filière sésame est à l'actif du président Abdoulaye Wade et nous venons la concrétiser", a-t-il souligné dans un champ où pousse à merveille le sésame en pleine floraison dont les tiges robustes atteignent environ deux mètres.
En effet, Ouyang Riping devra financer la production de 150 000 tonnes de sésame sur 60 000 ha d'emblavures d'ici 2013, à raison de 30 000 tonnes chaque année, à partir de 2008. Tout ce produit sera exporté vers la Chine.
Le sésame est très demandé ces dernières années sur le marché international et son prix tend à augmenter au fil des ans.
Le chef de l'Etat sénégalais, Abdoulaye Wade, a donné son soutien à cet entrepreneur chinois de 55 ans qui s'est engagé dans ce grand projet de culture du sésame désormais inclu dans la " Grande offensive agricole pour la nourriture et l'abondance" (GOANA) du Sénégal, dont le gouvernement a récemment célébré le succès.
Au cours de la cérémonie de lancement des "Cahiers de l'investisseur de la GOANA", organisée le 22 juillet dernier au palais présidentiel, le président Wade a exprimé son appui personnel à M. Ouyang dans ce projet.
Ouyang Riping s'est rendu jeudi à Kaolak, "point stratégique" des transports, pour tenir une réunion de sensibilisation et d'information des producteurs engagés dans le même projet, alors que le sésame est progressivement entré en phase de récolte, en fonction des régions.
Il a indiqué à la trentaine de représentants des associations paysannes que la production de sésame devrait atteindre cette année 25 000 tonnes sur 32 248 ha de champs, soit 83% de l'objectif fixé, avant d'expliquer que ce léger déficit était dû essentiellement aux retards accusés dans l'arrivée des semences, des bâches et des sacs. "Nous allons tirer des leçons et ce ne sera plus le cas à partir de l'année prochaine", a-t-il rassuré dans applaudissement nourri de toute l'assistance.
"Pour rattraper le temps perdu dans le transport par bateau des semences, j'ai loué, le 15 août dernier, un avion Boeing 747 en payant plus de 160 millions de francs CFA pour ramener 95 tonnes de graines de sésame", a-t-il rappelé.
L'investisseur chinois a également dénoncé les "spéculateurs étrangers" et locaux qui, sacs en main, achetaient à un prix plus élevé du sésame aux paysans inclus dans son projet, alors qu'ils n'y avaient rien investi pour enfin "venir piquer les fruits de notre labeur". "Cette pratique déloyale est à combattre", a-t-il averti, sur un ton ferme.
Sur ce sujet, Ouyang Riping a relevé qu'un système de sécurisation a été mis en place pour protéger la commercialisation et le transport du sésame à partir des champs jusqu'à Dakar où un entrepôt loué de 6000 mètres carrés s'apprête à recevoir, traiter et conserver le produit.
Selon lui, il s'agit d'appliquer à la lettre les consignes données par les autorités sénégalaises ayant trait à l'exclusivité de l'exploitation de la filière sésame par son projet et à la protection des récoltes de sésame contre les spéculations ainsi qu'à la franche exportation du produit lié à ce projet.
Plusieurs "superviseurs" ont reçu leurs motos clé-en-main pour se déplacer plus facilement dans les champs afin de "veiller au grain" et de signaler toute spéculation éventuelle.
En outre, l'entrepreneur chinois a révélé qu'il présenterait prochainement un dossier au gouvernement sur la mécanisation de la filière sésame par la fourniture de machines nécessaires à la production et au traitement de sésame à grande échelle. "Sans la mécanisation, il ne nous sera pas possible d'avoir les résultats escomptés", a-t-il renchéri.
En marge de son passage dans cette ville arrosée par le fleuve Saloum, Ouyang Riping a aussi rendu visite au gouverneur du Département de Kaolak, Amadou Sy, ainsi qu'aux responsables de la Préfecture, lesquels lui ont tous donné leurs garanties de soutien total à la concrétisation du projet sésame, notamment en matière de sécurisation des récoltes et de leur transport.
"L'idée de développer la filière sésame est à l'actif du président Abdoulaye Wade et nous venons la concrétiser", a-t-il souligné dans un champ où pousse à merveille le sésame en pleine floraison dont les tiges robustes atteignent environ deux mètres.
En effet, Ouyang Riping devra financer la production de 150 000 tonnes de sésame sur 60 000 ha d'emblavures d'ici 2013, à raison de 30 000 tonnes chaque année, à partir de 2008. Tout ce produit sera exporté vers la Chine.
Le sésame est très demandé ces dernières années sur le marché international et son prix tend à augmenter au fil des ans.
Le chef de l'Etat sénégalais, Abdoulaye Wade, a donné son soutien à cet entrepreneur chinois de 55 ans qui s'est engagé dans ce grand projet de culture du sésame désormais inclu dans la " Grande offensive agricole pour la nourriture et l'abondance" (GOANA) du Sénégal, dont le gouvernement a récemment célébré le succès.
Au cours de la cérémonie de lancement des "Cahiers de l'investisseur de la GOANA", organisée le 22 juillet dernier au palais présidentiel, le président Wade a exprimé son appui personnel à M. Ouyang dans ce projet.
Ouyang Riping s'est rendu jeudi à Kaolak, "point stratégique" des transports, pour tenir une réunion de sensibilisation et d'information des producteurs engagés dans le même projet, alors que le sésame est progressivement entré en phase de récolte, en fonction des régions.
Il a indiqué à la trentaine de représentants des associations paysannes que la production de sésame devrait atteindre cette année 25 000 tonnes sur 32 248 ha de champs, soit 83% de l'objectif fixé, avant d'expliquer que ce léger déficit était dû essentiellement aux retards accusés dans l'arrivée des semences, des bâches et des sacs. "Nous allons tirer des leçons et ce ne sera plus le cas à partir de l'année prochaine", a-t-il rassuré dans applaudissement nourri de toute l'assistance.
"Pour rattraper le temps perdu dans le transport par bateau des semences, j'ai loué, le 15 août dernier, un avion Boeing 747 en payant plus de 160 millions de francs CFA pour ramener 95 tonnes de graines de sésame", a-t-il rappelé.
L'investisseur chinois a également dénoncé les "spéculateurs étrangers" et locaux qui, sacs en main, achetaient à un prix plus élevé du sésame aux paysans inclus dans son projet, alors qu'ils n'y avaient rien investi pour enfin "venir piquer les fruits de notre labeur". "Cette pratique déloyale est à combattre", a-t-il averti, sur un ton ferme.
Sur ce sujet, Ouyang Riping a relevé qu'un système de sécurisation a été mis en place pour protéger la commercialisation et le transport du sésame à partir des champs jusqu'à Dakar où un entrepôt loué de 6000 mètres carrés s'apprête à recevoir, traiter et conserver le produit.
Selon lui, il s'agit d'appliquer à la lettre les consignes données par les autorités sénégalaises ayant trait à l'exclusivité de l'exploitation de la filière sésame par son projet et à la protection des récoltes de sésame contre les spéculations ainsi qu'à la franche exportation du produit lié à ce projet.
Plusieurs "superviseurs" ont reçu leurs motos clé-en-main pour se déplacer plus facilement dans les champs afin de "veiller au grain" et de signaler toute spéculation éventuelle.
En outre, l'entrepreneur chinois a révélé qu'il présenterait prochainement un dossier au gouvernement sur la mécanisation de la filière sésame par la fourniture de machines nécessaires à la production et au traitement de sésame à grande échelle. "Sans la mécanisation, il ne nous sera pas possible d'avoir les résultats escomptés", a-t-il renchéri.
En marge de son passage dans cette ville arrosée par le fleuve Saloum, Ouyang Riping a aussi rendu visite au gouverneur du Département de Kaolak, Amadou Sy, ainsi qu'aux responsables de la Préfecture, lesquels lui ont tous donné leurs garanties de soutien total à la concrétisation du projet sésame, notamment en matière de sécurisation des récoltes et de leur transport.