Rodrigue Ngaïbona alias "Général Andjilo" devant les assises, le 11 janvier 2018 à Bangui
Interrogé sur l’assassinat en octobre 2014 du gendarme de 2ème classe Francis Maléssara et d'un apprenti-chauffeur, Rodrigue Ngaïbona, chemise kaki et pantalon jean bleu, à nié en bloc tous les faits qui lui sont reprochés, préférant souligner son engagement à combattre les miliciens de l'ex-coalition Séléka, au pouvoir entre mars 2013 et janvier 2014.
Selon les témoins entendus par la cour, le premier a été tué pour ne s'être pas écarté du chemin au passage du "Général Andjilo", le second pour n'avoir pas remis la somme d'argent réclamée sur un barrage tenu par des hommes commandés par l'accusé.
Pour permettre aux débats de se dérouler dans la sérénité, le juge Ngoumbré a dû faire évacuer, jeudi en fin de matinée, les abords de la salle d'audience pris d'assaut par des sympathisants du "Général Andjilo" enthousiasmés par les réponses de l'accusé aux questions du tribunal.
Les débats ont lieu dans la salle d'audience de la cour de cassation gardée par des casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) et des éléments du Groupement d'intervention de la gendarmerie centrafricaine.
Ouverte le 8 janvier dernier, la session criminelle est prévue pour prendre fin le 8 février prochain.
Selon les témoins entendus par la cour, le premier a été tué pour ne s'être pas écarté du chemin au passage du "Général Andjilo", le second pour n'avoir pas remis la somme d'argent réclamée sur un barrage tenu par des hommes commandés par l'accusé.
Pour permettre aux débats de se dérouler dans la sérénité, le juge Ngoumbré a dû faire évacuer, jeudi en fin de matinée, les abords de la salle d'audience pris d'assaut par des sympathisants du "Général Andjilo" enthousiasmés par les réponses de l'accusé aux questions du tribunal.
Les débats ont lieu dans la salle d'audience de la cour de cassation gardée par des casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) et des éléments du Groupement d'intervention de la gendarmerie centrafricaine.
Ouverte le 8 janvier dernier, la session criminelle est prévue pour prendre fin le 8 février prochain.