Le président Faustin Archange Touadéra s'exprimant après la signature de l'accord de paix, le 6 février 2019 au palais de la Renaissance à Bangui
Constitué d'organes exécutifs et consultatifs, le mécanisme de mise en œuvre et de suivi de l’Accord politique pour la paix et de réconciliation en République centrafricaine a pour mission le suivi et l’évaluation des progrès dans l’exécution de l’Accord et le plaidoyer afin d’obtenir un soutien collectif et unanime à sa réalisation auprès de certaines entités.
Co-présidé par le gouvernement centrafricain et l’Union Africaine, le mécanisme de mise en oeuvre regroupe différents départements ministériels, des institutions de la République et des représentants des anciens groupes armés.
Le décret prévoit des comités de mise en œuvre établis au niveau des préfectures et ayant pour mission d’évaluer la mise en œuvre de l’accord au niveau préfectoral, en particulier les arrangements sécuritaires temporaires du Plan national de désarmement (PNDDRR).
Intervenant quelque 10 jours après la signature de l'accord de paix avec 14 groupes armés, la création du mécanisme de mise en oeuvre de l'accord ouvre la voie au démarrage des activités prévues dans le cadre du respect des engagements.
Il convient de signaler qu'un autre décret publié le même jour met en place un comité technique de sécurité de l'accord de paix ayant pour mission, entre autres, de "vérifier le retrait des troupes et des barrières illégales des zones définies dans les arrangements temporaires de sécurité".
Signé le 6 février dernier à Bangui après 10 jours de négociations sous l'égide de l'Union africaine avec 14 groupes armés, l'accord politique pour la paix et de réconciliation en République centrafricaine a pour objectif de parvenir à un désarmement complet des groupes armés actifs sur le territoire national.
Co-présidé par le gouvernement centrafricain et l’Union Africaine, le mécanisme de mise en oeuvre regroupe différents départements ministériels, des institutions de la République et des représentants des anciens groupes armés.
Le décret prévoit des comités de mise en œuvre établis au niveau des préfectures et ayant pour mission d’évaluer la mise en œuvre de l’accord au niveau préfectoral, en particulier les arrangements sécuritaires temporaires du Plan national de désarmement (PNDDRR).
Intervenant quelque 10 jours après la signature de l'accord de paix avec 14 groupes armés, la création du mécanisme de mise en oeuvre de l'accord ouvre la voie au démarrage des activités prévues dans le cadre du respect des engagements.
Il convient de signaler qu'un autre décret publié le même jour met en place un comité technique de sécurité de l'accord de paix ayant pour mission, entre autres, de "vérifier le retrait des troupes et des barrières illégales des zones définies dans les arrangements temporaires de sécurité".
Signé le 6 février dernier à Bangui après 10 jours de négociations sous l'égide de l'Union africaine avec 14 groupes armés, l'accord politique pour la paix et de réconciliation en République centrafricaine a pour objectif de parvenir à un désarmement complet des groupes armés actifs sur le territoire national.