Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra
En s'adressant aux parties prenantes au processus, le président Touadéra a exhorté, d'une part, ses compatriotes à s'impliquer et à contribuer au bon déroulement des consultations qui vont être menées sur l'ensemble du territoire national et, d'autre part, les partenaires techniques et financiers pour qu'ils continuent d'appuyer la mise en œuvre de l'Accord de paix du 6 février dernier, négocié à Khartoum, capitale du Soudan.
La commission vérité-justice-réparation et réconciliation, faut-il le rappeler, avec la Cour pénale spéciale, faisait partie des recommandations du Forum de Bangui de mai 2015 ayant pour but de sortir la République centrafricaine des récurrentes crises politico-militaires qui ont émaillé son histoire.
Aussi, la mise en œuvre de ces recommandations devrait aider à la restauration de l'autorité de l'Etat, à la réconciliation nationale et au rétablissement des liens sociaux brisés par les différents conflits violents. Contrairement à la commission vérité-justice-réparation et réconciliation, la Cour pénale spéciale, elle, a déjà été mise en place.
C'est pourquoi le chef de l'Etat Touadéra s'attend à ce que le processus de sa mise en place soit accéléré, en commençant par la collecte des attentes des populations, dans les prochains jours. Il s'agit, pour M. Touadéra de prendre en compte les avis des différents segments de la nation avant la prise des décisions politiques.
Se référant à l'Accord de paix et de réconciliation du 6 février dernier, le chef de l'Etat centrafricain a cité les articles 7, 8, 9 et 10 qui insistent sur la lutte contre l'impunité, s'agissant en particulier des crimes de sang, de la destruction des biens d'autrui et des vols, etc.
A l'opposé de la commission vérité-justice-réparation et réconciliation, l'Accord de paix a, elle aussi, prévu une commission inclusive, devant regrouper des représentants du gouvernement et des groupes armés.
Ne voulant pas considérer cette structure comme étant rivale à la commission vérité-justice-réparation et réconciliation, le président centrafricain estime que la commission inclusive devrait examiner tous les aspects liés aux événements tragiques survenus dans le pays et proposer les actions qui conviennent en matière de justice.
La commission vérité-justice-réparation et réconciliation, faut-il le rappeler, avec la Cour pénale spéciale, faisait partie des recommandations du Forum de Bangui de mai 2015 ayant pour but de sortir la République centrafricaine des récurrentes crises politico-militaires qui ont émaillé son histoire.
Aussi, la mise en œuvre de ces recommandations devrait aider à la restauration de l'autorité de l'Etat, à la réconciliation nationale et au rétablissement des liens sociaux brisés par les différents conflits violents. Contrairement à la commission vérité-justice-réparation et réconciliation, la Cour pénale spéciale, elle, a déjà été mise en place.
C'est pourquoi le chef de l'Etat Touadéra s'attend à ce que le processus de sa mise en place soit accéléré, en commençant par la collecte des attentes des populations, dans les prochains jours. Il s'agit, pour M. Touadéra de prendre en compte les avis des différents segments de la nation avant la prise des décisions politiques.
Se référant à l'Accord de paix et de réconciliation du 6 février dernier, le chef de l'Etat centrafricain a cité les articles 7, 8, 9 et 10 qui insistent sur la lutte contre l'impunité, s'agissant en particulier des crimes de sang, de la destruction des biens d'autrui et des vols, etc.
A l'opposé de la commission vérité-justice-réparation et réconciliation, l'Accord de paix a, elle aussi, prévu une commission inclusive, devant regrouper des représentants du gouvernement et des groupes armés.
Ne voulant pas considérer cette structure comme étant rivale à la commission vérité-justice-réparation et réconciliation, le président centrafricain estime que la commission inclusive devrait examiner tous les aspects liés aux événements tragiques survenus dans le pays et proposer les actions qui conviennent en matière de justice.