Le pavillon marocain à la COP22 consacre ses activités au changement climatique et à l'eau


Marrakech, 9 novembre (ACAP) - Les représentants des agences de gestion des cours d’eau marocains tels que Tensift, Sebou, Loukkos, Bouregreg et Chaouia, ainsi que leurs collègues de l'Agence Allemande de Développement (GIZ), ont attiré l’attention des communautés sur les effets désastreux du changement climatique sur les ressources en eau, au cours de la 22ème « Conférence des Parties » à la Convention des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP22), lundi, 7 novembre 2016, à Marrakech au Maroc.



L’objectif de cette interpellation est de susciter un intérêt pour les ressources en eau afin de réduire les pénuries de cette denrée dues aux effets négatifs du changement climatique.
 
Le Directeur de l’Agence du Bassin Hydraulique du Tensif (ABHT), M. Abdelmajid Naimi, a salué à sa juste valeur le fait que le pavillon marocain ait accordé une importance à la thématique de l’eau, des forêts et de la gestion des risques.
 
De façon collégiale, les responsables des agences marocaines de gestion des cours se sont inquiétés des conséquences de l'épuisement des ressources en eau souterraine non renouvelables en raison du changement climatique, parallèlement au besoin énorme de ce produit.
 
Les secteurs incriminés dans la forte demande en eau sont deux de l'industrie et de l'agriculture, au détriment des certaines plantations qui seront abandonnées faute d’eau disponible.
 
Les intervenants sur cette question au pavillon marocain se sont partager des expériences sur la façon d'assurer une gestion durable de l'eau.
 
Ils ont souligné avec intérêt la pertinence de la stratégie marocaine en matière d'eau et ont suggéré la construction des barrages ainsi qu'à l'utilisation du dessalement pour l'approvisionnement en eau.
 
Bien d’autres thèmes en rapport avec l'assainissement et l'adaptation au changement climatique, la gestion des risques et les forêts, l’attitude des autorités locales face au changement climatique, l'agriculture et la résilience; les migrations, la résilience et la santé, l’industrie et la côte, les transports et l’innovation, les territoires et les océans, le patrimoine et la sécurité, le genre et la santé; la finance et l’énergie ont été inscrits à l’ordre du jour des prochains échanges.
 
Il est à noter que le pavillon marocain peut accueillir jusqu'à 180 personnes avec la possibilité de suivre d’autres intervenants dans leurs langues, grâce à la prestation de services d'interprétation.
 
 
 
 

Jeudi 10 Novembre 2016
Alain-Patrick MAMADOU / ACAP
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