Le conférencier a expliqué que le paludisme est la principale cause de morbidité dans les projets de MSF ; selon les données collectées, le paludisme correspondant à plus de 40% des consultations de MSF en 2010. Le paludisme est holo-endémique en République Centrafricaine ; ses habitants sont infectés par la maladie au moins une fois par an.
Dans le cadre de ses programmes de prise en charge du paludisme, a souligné le Dr. John Kound Ouba, MSF offre des diagnostics et des traitements contre la maladie dans plusieurs hôpitaux et postes de santé du pays.
« En améliorant l’accès aux diagnostics et aux traitements, mais aussi en développant les capacités des centres de santé aux niveaux primaires et communautaires, des traitements prophylactiques pour les femmes enceintes et des pulvérisations préventives d’insecticide dans les structures de santé », a –t-il poursuivi.
« Mais les équipes de l’organisation doivent faire face à des nombreux obstacles dans leur travail de lutte contre le paludisme. Les patients soignés par MSF arrivent souvent dans un état de santé déjà critique en raison de la distance qu’ils doivent parcourir et du manque de moyens de transport », a-t-il déploré.
En outre, a-t-il noté, certains outils de soins et de préventions sont mal utilisés et les moustiquaires sont parfois transformées en sacs pour le coton ou en filets de pêches. De surcroit, le manque de personnel et les ruptures d’approvisionnement du traitement principal les Combinaisons Thérapeutiques à base d’Artémisinine (ACT) dans les zones ou MSF n’est pas présent, sont des facteurs supplémentaires qui entravent la lutte contre le paludisme.
« Il est urgent d’accentuer les efforts pour arrêter le fléau du paludisme qui représente une menace majeure pour la santé publique », a-t-il conclu.
En Centrafrique, l’Organisation humanitaire médicale internationale Médecin Sans Frontière (MSF), en 2010, avait soigné environ 200.000 cas de paludisme.
Dans le cadre de ses programmes de prise en charge du paludisme, a souligné le Dr. John Kound Ouba, MSF offre des diagnostics et des traitements contre la maladie dans plusieurs hôpitaux et postes de santé du pays.
« En améliorant l’accès aux diagnostics et aux traitements, mais aussi en développant les capacités des centres de santé aux niveaux primaires et communautaires, des traitements prophylactiques pour les femmes enceintes et des pulvérisations préventives d’insecticide dans les structures de santé », a –t-il poursuivi.
« Mais les équipes de l’organisation doivent faire face à des nombreux obstacles dans leur travail de lutte contre le paludisme. Les patients soignés par MSF arrivent souvent dans un état de santé déjà critique en raison de la distance qu’ils doivent parcourir et du manque de moyens de transport », a-t-il déploré.
En outre, a-t-il noté, certains outils de soins et de préventions sont mal utilisés et les moustiquaires sont parfois transformées en sacs pour le coton ou en filets de pêches. De surcroit, le manque de personnel et les ruptures d’approvisionnement du traitement principal les Combinaisons Thérapeutiques à base d’Artémisinine (ACT) dans les zones ou MSF n’est pas présent, sont des facteurs supplémentaires qui entravent la lutte contre le paludisme.
« Il est urgent d’accentuer les efforts pour arrêter le fléau du paludisme qui représente une menace majeure pour la santé publique », a-t-il conclu.
En Centrafrique, l’Organisation humanitaire médicale internationale Médecin Sans Frontière (MSF), en 2010, avait soigné environ 200.000 cas de paludisme.