Le ministre des Mines, Léopold Mboli-Fatrane, exhorte ses collaborateurs à faire preuve de professionnalisme

Bangui, 3 Janv. (ACAP) Le ministre des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique, Léopold Mboli-Fatrane, a demandé mardi 3 janvier 2017, à ses collaborateurs ayant participé à une formation sur l'analyse des informations de faire preuve de professionnalisme afin que les données collectées ne soient pas détournées de leurs objectifs pour servir d’autres intérêts.



Léopold Mboli-Fatrane a indiqué que le défi majeur de son département pour l’année 2017, consiste à mettre fin à la pratique de rétention de l’information, de mauvaise gestion du cadastre minier, du détournement de l’unité anti-fraude de ses objectifs, du rackettage lors du traitement des dossiers, de la contrebande de l’or et du diamant brut.
 
Il a annoncé que la délivrance des agréments tels que les permis miniers délivrés jusqu’aujourd’hui sera suspendue jusqu’à nouvel ordre, le temps de vérifier et de s’assurer de leur conformité aux lois et règlements en vigueur dans le secteur minier.
 
Il a également saisi cette opportunité pour inviter tous les partenaires au développement à prendre en compte désormais le secteur minier centrafricain parmi les secteurs dits sociaux pour que des subventions récurrentes lui soient affectées.     
 
En paraphrasant le Président de la République, Faustin Archange Touadéra, le ministre Léopold Mboli-Fatrane a exhorté  « tous ses collaborateurs  au travail à respecter les horaires de travail et à épouser l’esprit de résultat ».
 
Il a expliqué que « les activités du ministère devaient être intégrées dans un cadre de gestion axée sur les résultats, lequel nous permettra d’évaluer en fin de période, les performances de chaque direction générale, de chaque service ; c’est de cette manière que nous gagnerons le pari du relèvement économique avec la consolidation de la paix, avec le soutien de la communauté internationale ».
 
Le Chargé d’affaires à l’Ambassade des Etats-Unis à Bangui, Matthew Casseta, a reconnu que le projet Droit de Propriété et Développement du Diamant artisanal (DPDDA) II a contribué énormément à la mise en place d’un système de suivi permettant à la République Centrafricaine de reprendre sa place au sein de la Communauté internationale à travers le Système de certification du processus de Kimberley.
 
«Le DPDDA II vise à faciliter la tâche des autorités compétentes du ministère des Mines dans l’opérationnalisation du centre de gestion des Informations géo-Scientifiques et des Statistiques Minières (CGIGSM) », a-t-il indiqué.
 
Le Chargé d’Affaires, Matthew Cassetta a réaffirmé que « les Etats-Unis d’Amérique demeurent engagés à soutenir les efforts du gouvernement à instaurer la paix et la stabilité que méritent tous les citoyens centrafricains. Ce n’est qu’avec la paix et la stabilité que la création d’emplois, le développement économique et la prospérité seront finalement possibles pour les générations actuelle et futures des centrafricains ».
 
Il convient de noter que la formation achevée ce jour s’inscrit dans le cadre de la mise en place d’un système de suivi de la production du diamant, conformément au système de certification du Processus de Kimberley.

Mardi 3 Janvier 2017
Sébastien Lamba/ACAP
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