Le ministre de la communication Maxime Balalou a fait le tour des actions du gouvernement de la semaine écoulée

Bangui, 04 nov. – (ACAP) – Le ministre de la communication et des médias Maxime Balalou est revenu lors de sa conférence de presse lundi 4 novembre 2024 à Bangui sur l’inauguration du 1er incubateur d’entreprise, l’ouverture des travaux de l’atelier d’amendement de validation de la chambre de chefferie traditionnelle, le lancement officiel de l’année académique universitaire 2024-2025.



Pour le ministre Maxime Balalou, l’inauguration de ce 1er incubateur d’entreprise pour la jeunesse et la diaspora centrafricaine mercredi 28 octobre 2024 vient à point nommé, car cela s’inscrit dans la vision politique de développement du président de la République Faustin Archange Touadéra qui est de promouvoir le secteur de l’entrepreneuriat et la réalisation des projets pour le développement socio-économique de la jeunesse centrafricaine.
 
« Il faut le dire que cette inauguration offre une occasion exceptionnelle à nos jeunes Centrafricains conformément à la politique du président de la République de faire de cette jeunesse le fer de lance du développement socio-économique de notre pays en bénéficiant des avantages dans le domaine même du numérique et nous continuons à exhorter la jeunesse à saisir cette opportunité afin de monter des projets, de travailler à coup partagé pour faciliter l’émergement des activités pour lesquelles ces jeunes aspirent afin de devenir leur propre patron. », a-t-il dit.
 
En ce qui concerne la mise en place des institutions de la République incluses dans la nouvelle constitution du 30 août 2023, le membre du gouvernement Maxime Balalou a fait un tour sur l’ouverture par le chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra, des travaux de l’atelier d’amendement et de validation de l’avant-projet de loi qui porte organisation et fonctionnement de la chambre des chefferies traditionnelles en République Centrafricaine.
 
Il s’est félicité de la volonté du chef de l’Etat et du gouvernement qui ne ménage aucun effort en réitérant l’engagement de faire sortir la République Centrafricaine de l’emprise de la division, de haine.
Ce dernier a souligné dans son discours l’importance de la mise en place de cette nouvelle institution laquelle institution annonce le début d’une nouvelle ère dans la reconnaissance, la valorisation du rôle important que la chefferie traditionnelle joue dans la cohésion sociale, le vivre ensemble, la réconciliation nationale, le changement des mentalités, la prestation des services sociaux en République Centrafricaine.
 
«Il est lieu de se féliciter de cette dernière initiative qui permet d’assoir toutes les institutions de l’Etat en rappelant que dans le contexte réel de notre pays qui a longtemps vécu des périodes sanglantes ayant entrainé l’effondrement de nos valeurs traditionnelles, les fondements sociétaux de la nation, la chefferie traditionnelle apparait donc comme une nécessité et aussi leur valorisation et redynamisation essentielle en vue de leur ancrage dans la vie communautaire. » a renchéri le ministre Maxime Balalou.
 
L’un des points que le ministre Maxime Balalou a soulevé est celui de l’éducation relative au lancement officiel de la rentrée académique et universitaire 2024-2025 par le président de la République, le professeur Faustin Archange Touadéra le 30 octobre 2024. Il a indiqué que le chef de l’Etat a souligné la priorité accordée à l’éducation dans son programme de gouvernance.
 
« Le président a mis en exergue la jeunesse comme l’avenir de notre nation et il a encouragé les étudiants à persévérer dans leurs études et à s’inspirer et à s’impliquer activement dans le développement de notre pays. », a rapporté le ministre.
 
Le ministre a poursuivi que le président a exprimé lors de cet événement sa volonté d’améliorer le système éducatif universitaire. Le porte-parole du gouvernement a signalé que Le chef de l’Etat a annoncé plusieurs mesures concrètes dont l’augmentation des bourses des étudiants également le soutien aux initiatives de recherche et la promotion des échanges interuniversitaires, autant des moyens à faire de l’université de Bangui un véritable moteur de croissance.
 

 

Mercredi 6 Novembre 2024
Josué Abadjaka / ACAP.
Dans la même rubrique :