Le ministre Maxime Balalou est revenu sur la rencontre de haut niveau du samedi 23 novembre 2024 entre le chef le président Faustin Archange Touadera et une délégation venue des Émirats arabes unis, conduite par Cheik Shakbut Bin Nahyan Al Nahyan, ministre d’État dudit pays, en vue de renforcer la coopération bilatérale entre ces deux pays.
Le ministre a indiqué que lors de cette rencontre, le Président de la République et ses hôtes ont abordé plusieurs points qui s’articulent autour des enjeux géostratégiques et politiques du développement dans le domaine des infrastructures, de l’agriculture, de la santé, de l’éducation et de la commercialisation des ressources naturelles des deux pays.
« On a noté une farouche détermination de nos amis des Émirats arabes unis qui ont clairement manifesté la volonté d’accompagner la République centrafricaine dans le cadre du développement », a expliqué le ministre Maxime Balalou.
En ce qui concerne les informations diffusées en boucle pendant des jours sur les ondes de la Radio France Internationale (RFI), du 21 au 23 novembre 2024, à travers le témoignage du journaliste centrafricain fidèle Éphrem Ngonzo Yaliké, qui met en exergue des supposées exactions des militaires russes sur la population centrafricaine, le ministre Balalou estime que c’est une diffamation qui risque de remettre en cause la franchise dans la coopération bilatérale entre la France et la République centrafricaine.
Selon le ministre Balalou, cette information non avérée est une véritable allégation discriminatoire à l’endroit de la République Centrafricaine et de ses alliés russes.
« C’est une machination qui a été mise en place pour encore noircir notre pays, parce que nous sommes dans une relation étroite avec la Russie. » Cette russophobie développée rentre dans le cadre d’une vision qui ne nous concerne pas, a-t-il renchéri.
Par ailleurs, le gouvernement n’a pas voulu rester indifférent à la situation sécuritaire qui prévaut dans le pays. Le porte-parole du gouvernement s’est remonté contre les auteurs d’un acte criminel qui a eu lieu le mardi 19 novembre 2024 au village Bogouin à 20 km de la sous-préfecture de Bossembélé causant un incident malheureux qui a provoqué la mort d’un conducteur camerounais, Monsieur Mouhamadou Awal.
Il faut noter que le Porte-parole du gouvernement a rassuré les organisations syndicales des conducteurs que des dispositions sécuritaires seront prises par le gouvernement pour la sécurité de ce secteur.