Le ministre, Josué Binoua demande aux délégués la formulation d’un plan de sortie de crise pour pacifier la zone du Sud-Est occupée par la LRA

Bangui, 4 sept (ACAP)- Le ministre de l’administration du Territoire et de la Décentralisation, Josué Binoua a demandé aux délégués des quatre pays venus aux assises de la Taskforce de la Société Civile des pays affectés par la LRA de proposer au gouvernement des plans de sortie de crise lui permettant de mettre en œuvre une politique adéquate afin de pacifier la zone du Sud-Est occupée par la LRA, lors de l’ouverture des travaux dudit atelier, lundi 3 septembre à Bangui.



Selon le ministre Josué Binoua, cette rébellion ougandaise qui depuis 2008 occupe le Sud-Est de la République Centrafricaine, est à l’origine du déplacement massif des populations de ces zones. C’est pourquoi, des unités de la Force Armée Centrafricaine (FACA) sont aujourd’hui détachées dans le Sud-Est appuyés par les Forces ougandaises afin d’assurer la protection des citoyens qui, ne réclament que la paix et la sécurité. « Des dispositions sont entrain d’être prises grâce à l’appui de l’Union Africaine et du gouvernement américain pour mettre fin aux activités de la LRA sur notre pays », a renchéri le ministre Josué Binoua. Pendant trois jours, les délégués de ces différents pays vont échanger leurs expériences sur le développement récent de la lutte dans les zones touchées par la LRA, partager les leçons apprises de leurs différentes activités et présenter des recommandations qui serviront à faire des plaidoyers auprès la communauté internationale et des gouvernements concernés. Organisé par l’ONG nationale « Jeunesse Unie pour la Protection de l’Environnement et le Développement Communautaire (JUPEDEC) » de concert avec l’ONG internationale Conciliation Ressources, cette assise a regroupé trente délégués venus de l’Ouganda, de la République Démocratique du Congo, du Sud Soudan, des organisations internationales en provenance de l’Angleterre, du Canada, de la France et des USA. Il sied de rappeler que depuis 2008, la présence de la LRA dans le Mbomou et le Haut Mbomou a eu des conséquences néfastes sur la vie des populations de ces zones.

Mardi 4 Septembre 2012
Sébastien Lamba/ACAP
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