le président de la délégation spéciale de la ville de Bangui, M. Emile Gros Raymond Nakombo
Au cours de ladite réunion élargie, M. Yangana-Yahoté a incriminé les autorités de la municipalité de Bangui, en filigrane Emile Gros Raymond Nakombo, de manque de collaboration avec le ministère dont il a la charge, de népotisme, d'exclusion du conseil municipal dans la prise des décisions, etc.
Pour étayer ses allégations, le ministre Yangana-Yahoté s'est référé, entre autres, au déficit de communication et de transmission des documents officiels entre la municipalité de Bangui et le département de tutelle, à la signature par le maire de conventions de coopération avec certaines communes étrangères qui ne sont jamais portées à sa connaissance et qui risquent d'exposer l'Etat centrafricain.
Sur le plan de la gestion budgétaire et affirmant tenir ses informations des rapports du receveur-payeur de la mairie de Bangui, M. Yangana-Yahoté a relevé qu'en 2018, sur près de 2,3 milliards francs CFA de recettes, seulement 13 millions de francs CFA ont été investis en faveur des habitants de la capitale, soit un investissement de seulement 0,6% des recettes globales.
Dans le même temps, a-t-il ajouté, la masse salariale et les associés se sont situés à hauteur de 141% des recettes propres de la commune.
Dix huit mois de loyers payés cash par la société d'hydrocarbure Tradex pour une valeur mensuelle de 750.000 francs CFA, a poursuivi M. Yangana-Yahoté, n'ont jamais été reversés à la caisse du receveur payeur municipal.
A cela, il faut ajouter des missions non effectuées mais payés avec des montants exorbitants, des attributions de salaires sur des considérations népotistes et le non versement à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) des charges sociales imputées sur les salaires des contribuables.
En réponse aux injonctions du ministre, le président de la délégation spéciale de la ville de Bangui, M. Nakombo, n'a pas encore publiquement donné sa version des faits.
Pour étayer ses allégations, le ministre Yangana-Yahoté s'est référé, entre autres, au déficit de communication et de transmission des documents officiels entre la municipalité de Bangui et le département de tutelle, à la signature par le maire de conventions de coopération avec certaines communes étrangères qui ne sont jamais portées à sa connaissance et qui risquent d'exposer l'Etat centrafricain.
Sur le plan de la gestion budgétaire et affirmant tenir ses informations des rapports du receveur-payeur de la mairie de Bangui, M. Yangana-Yahoté a relevé qu'en 2018, sur près de 2,3 milliards francs CFA de recettes, seulement 13 millions de francs CFA ont été investis en faveur des habitants de la capitale, soit un investissement de seulement 0,6% des recettes globales.
Dans le même temps, a-t-il ajouté, la masse salariale et les associés se sont situés à hauteur de 141% des recettes propres de la commune.
Dix huit mois de loyers payés cash par la société d'hydrocarbure Tradex pour une valeur mensuelle de 750.000 francs CFA, a poursuivi M. Yangana-Yahoté, n'ont jamais été reversés à la caisse du receveur payeur municipal.
A cela, il faut ajouter des missions non effectuées mais payés avec des montants exorbitants, des attributions de salaires sur des considérations népotistes et le non versement à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) des charges sociales imputées sur les salaires des contribuables.
En réponse aux injonctions du ministre, le président de la délégation spéciale de la ville de Bangui, M. Nakombo, n'a pas encore publiquement donné sa version des faits.