Le gouvernement appelle les Centrafricains à soutenir l’équipe chargée de négocier la paix avec les groupes armés

Bangui, 22 jan. (ACAP)- Le porte-parole du gouvernement, Ange Maxime Kazagui, a invité, par un communiqué mardi 22 janvier, ses compatriotes à soutenir l’équipe gouvernementale qui a quitté Bangui pour Khartoum, au Soudan, afin de participer à des négociations avec les groupes armés sous l’égide de l’Union Africaine.



Le porte-parole du gouvernement, Ange Maxime Kazagui
Composée entre autres de 5 membres du gouvernement et conduite par le ministre d’Etat Directeur de cabinet à la présidence de la République, Firmin Ngrébada, l’équipe de négociations se rend à Khartoum « avec la ferme volonté d’arriver à un compromis avec les groupes armés dans le strict respect de la Constitution, de l’unité nationale, de l’intégrité territoriale, de la forme laïque de l’Etat et des conclusions du Forum National de Bangui », a souligné Ange Maxime Kazagui.

La délégation gouvernementale comprend :
Mme Marie-Noëlle Koyara, ministre de la Défense et de la Reconstruction de l’Armée,
Mme Sylvie Baïpo-Témon, ministre des Affaires étrangères et des Centrafricains de l’étranger,
M. Flavien Mbata, ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux,
Mme Virginie Mbaïkoua, ministre de l’Action humanitaire et de la Réconciliation nationale,
M. Isidore Alphonse Dibert, conseiller politique à la présidence de la République,
Colonel Noël Bienvenu Sélesson, conseiller au DDR à la présidence de la République.

En plus de la délégation gouvernementale et de l’équipe des experts, plusieurs personnalités représentant les partis politiques, l’Assemblée nationale, le Conseil national de la Médiation, la plateforme des confessions religieuses, l’association des victimes ainsi que les organisations des jeunes, des femmes et des droits de l’Homme ont également qui Bangui pour Khartoum.

Prévues pour s’ouvrir dans la capitale soudanaise le jeudi 24 janvier, les négociations constituent un moment crucial dans l’application de la « Feuille de route pour la paix et la réconciliation en République Centrafricaine », adoptée le 17 août 2017 à Libreville, au Gabon et dont l’objectif est de « promouvoir le dialogue entre le gouvernement et les groupes armés en vue de parvenir à un accord de paix et de réconciliation, créant les conditions favorables à un désarmement complet ».
 
Les négociations de Khartoum s’ouvrent au moment où des violences attribuées à des groupes armés se multiplient dans l’arrière-pays, la dernière en date ayant fait au village Zaoro-Sangou, près de Carnot (496 km à l'ouest de Bangui), dans la préfecture de la Mambéré-Kadéï, seize morts, dont un gendarme, et cinq blessés.
 
 
 

Mardi 22 Janvier 2019
Acap Rédaction
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