Le budget du projet d’appui à la formulation de la politique forestière nationale s’élève à environ cent millions de FCFA

Bangui, 29 nov. (ACAP) - Le ministre des Eaux, Forêts, Chasse et Pêche, M. Emmanuel Bizot, a annoncé que le coût du projet d’appui à la formulation de la politique forestière nationale est d’environ 193.000 dollars US soit environ cent millions de FCFA et sera exécuté sur douze mois à compter de novembre 2012 à octobre 2013, lors d’un atelier consacré au sujet, jeudi 29 novembre 2012, à Bangui.



L’objectif de cet atelier était d’informer les participants sur le contour du projet, qui permettra à la République Centrafricaine de poursuivre la bonne gouvernance dans le secteur forestier, de même que la gestion durable des écosystèmes forestiers, la réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et la lutte contre la pauvreté. Ce projet visé également l’élaboration d’un document officiel d’orientation de politique forestière de référence. 
 
 

M. Emmanuel Bizot a par ailleurs fait savoir que la République Centrafricaine ne dispose pas jusqu’à ce jour d’une politique nationale de stratégie forestière qui devra orienter la politique nationale en la matière au cours des décennies futures.

Mme. Rockhaya Daba Fall, représentante de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), a réitéré que le projet d’appui à la formulation de politique nationale participera à la mise en œuvre du Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté, deuxième génération (DSRP 2 / 2011 - 2015 adopté en 2011) et d’un certain nombre d’engagements pris par le gouvernement, notamment l’amélioration de la gouvernance dans le secteur forestier, en rapport avec l’Accord de Partenariat Volontaire (APV-FLEGT).

Il convient de signaler que l’atelier de lancement du projet d’appui à la formulation de politique forestière nationale est organisé par la l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture en direction d’une cinquantaine de représentants tant de l’administration générale, de la société civile et du secteur privé.

 


Jeudi 29 Novembre 2012
François BIONGO/ACAP
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