Le Vice-gouverneur de la BEAC, M. Tahir Nguilin, a apprécié le taux de croissance économique de la Centrafrique estimé à 4,3%

Bangui, 10 déc. (ACAP) - Le Vice-gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), M. Tahir Nguilin, s’est réjoui du taux de croissance économique de la Centrafrique estimé à 4,3% par rapport à la croissance économique de la sous-région, notamment de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) estimé à 2,8%, lors de la réunion du comité monétaire et financier de la République Centrafricaine, mercredi 9 décembre 2015 à Bangui.



 Le but de cette réunion est d’évaluer les performances économiques de la République Centrafricaine à la fin de cette année 2015.
 
Analysant la situation nationale de l’économie, M. Tahir Nguilin a signalé que « les indicateurs économiques disponibles confirment l’embellie de l’activité économique anticipée au début de l’année. Cette embellie reste soutenue par de bons résultats enregistrés dans la quasi-totalité des branches d’activités qui bénéficient de la sécurisation progressive du pays par les forces de la MINUSCA ».
 
Dans ce contexte, a-t-il dit, les prévisions établies par les services de la banque tablent sur une accélération de la croissance à 5,7% en 2015, contre 0,5% en 2014 et un taux d’inflation projeté à 6,5%, contre 17,8% en 2014 au-dessus de la norme communautaire.
 
Au plan  monétaire, M. Tahir Nguilin a fait savoir que « la masse monétaire a enregistré à fin octobre 2015 une hausse de 3,3%, essentiellement imputable à une forte augmentation du crédit intérieur ».
 
S’agissant des activités du marché monétaire, a-t-il précisé, elles ont été caractérisées par une hausse sensible des interventions de la Banque centrale en faveur des établissements de crédit, sur le guichet A.
 
« Tenant compte de ces analyses et au regard des plans de trésorerie reçus des banques, les membres du Comité ont décidé de relever l’objectif de refinancement à 40 milliards de F Cfa afin de soutenir la reprise économique en cours », a conclu Tahir Nguilin.
 
Il a noté que sur le plan international, l’inflation mondiale devrait fléchir en 2015, notamment dans les pays avancés, principalement en raison de la baisse des prix du pétrole.
 
Pour 2016, le Fonds table sur une accélération de la croissance du PIB mondial à 3,6%, sous l’effet d’un affermissement d’une amélioration des perspectives économiques dans les pays émergents, de même que les pays en développement.
 

 

Jeudi 10 Décembre 2015
Acap Presse
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