Cette audience solennelle de la rentrée du corps judiciaire est une occasion de rappeler l’engagement pour le relèvement de la justice centrafricaine et d’évoquer certaines questions qui sont primordiales dans l’œuvre de la recherche de la paix, la sécurité et la prospérité de la République Centrafricaine.
Le Chef de l’Etat a déclaré que « la lutte contre l’impunité est indissociable du développement. Elle est la pierre angulaire, car, seule une justice efficace, professionnelle, diligente, crédible permettra de tisser le lien de confiance avec la population, mais également avec les partenaires et les investisseurs ».
Il a instruit le ministre d’Etat en charge de la Justice à œuvrer rapidement pour une justice équitable, impartiale, diligente et crédible qui permettra de retisser le lien de confiance avec la population et les partenaires qui souhaitent accompagner la République Centrafricaine dans le développement, mais qui voient leurs efforts entravés au niveau judiciaire.
Le Président Touadéra a également demandé avec la plus fermeté aux chambres des notaires, les chambres des huissiers et le barreau à prendre leur responsabilité, afin de sanctionner tous comportements déviants.
S’agissant de la surpopulation carcérale, le Premier magistrat centrafricain a demandé au ministre d’Etat de la Justice, d’exiger des juges le principe de limiter d’une part le recours à la détention préventive, lorsque d’autres solutions telles que les travaux d’intérêts généraux peuvent être trouvées, d’autre part à faire un suivi rigoureux des dossiers, afin de libérer dans les plus brefs délais les détenus ayant dépassé les délais légaux des détentions préventives.
« Le gouvernement est engagé aux côtés des partenaires techniques et financiers, notamment la France, les Etats Unis d’Amérique, la MINUSCA, l’Union Européenne, le PNUD, afin de résoudre le problème de la réhabilitation des infrastructures judiciaires et pénitentiaires, et le problème récurrent d’effectif des magistrats et autres acteurs judiciaires », a soutenu le Chef de l’Etat.
Il a engagé la Cour pénale spéciale (CPS) à travailler sans relâche pour que des enquêtes soient bouclées et que des procès puissent voir le jour rapidement.
Faustin-Archange Touadéra a également engagé le département de la Justice à conscientiser dans le sens de l’importance de son travail dans le cadre du relèvement et le développement du pays, car, le gouvernement poursuit les efforts pour abolir la peine de mort conformément aux recommandations que la RCA a accepté lors de ses derniers examens périodiques universels par les Nations Unies.
Le Président de la République a par ailleurs exhorté tous les acteurs judiciaires, surtout les magistrats à préserver l’indépendance de la justice par leur courage, leur sens élevé de leur mission avec une grande probité.
Il est à mentionner que la double cérémonie d’audience qui a clos l’année judiciaire 2020-2021 et a ouvert l’année judiciaire 2021-2022, a mobilisé tous les Présidents des Cours et Tribunaux de Bangui et ceux des provinces et les autres acteurs judiciaires.
Le Chef de l’Etat a déclaré que « la lutte contre l’impunité est indissociable du développement. Elle est la pierre angulaire, car, seule une justice efficace, professionnelle, diligente, crédible permettra de tisser le lien de confiance avec la population, mais également avec les partenaires et les investisseurs ».
Il a instruit le ministre d’Etat en charge de la Justice à œuvrer rapidement pour une justice équitable, impartiale, diligente et crédible qui permettra de retisser le lien de confiance avec la population et les partenaires qui souhaitent accompagner la République Centrafricaine dans le développement, mais qui voient leurs efforts entravés au niveau judiciaire.
Le Président Touadéra a également demandé avec la plus fermeté aux chambres des notaires, les chambres des huissiers et le barreau à prendre leur responsabilité, afin de sanctionner tous comportements déviants.
S’agissant de la surpopulation carcérale, le Premier magistrat centrafricain a demandé au ministre d’Etat de la Justice, d’exiger des juges le principe de limiter d’une part le recours à la détention préventive, lorsque d’autres solutions telles que les travaux d’intérêts généraux peuvent être trouvées, d’autre part à faire un suivi rigoureux des dossiers, afin de libérer dans les plus brefs délais les détenus ayant dépassé les délais légaux des détentions préventives.
« Le gouvernement est engagé aux côtés des partenaires techniques et financiers, notamment la France, les Etats Unis d’Amérique, la MINUSCA, l’Union Européenne, le PNUD, afin de résoudre le problème de la réhabilitation des infrastructures judiciaires et pénitentiaires, et le problème récurrent d’effectif des magistrats et autres acteurs judiciaires », a soutenu le Chef de l’Etat.
Il a engagé la Cour pénale spéciale (CPS) à travailler sans relâche pour que des enquêtes soient bouclées et que des procès puissent voir le jour rapidement.
Faustin-Archange Touadéra a également engagé le département de la Justice à conscientiser dans le sens de l’importance de son travail dans le cadre du relèvement et le développement du pays, car, le gouvernement poursuit les efforts pour abolir la peine de mort conformément aux recommandations que la RCA a accepté lors de ses derniers examens périodiques universels par les Nations Unies.
Le Président de la République a par ailleurs exhorté tous les acteurs judiciaires, surtout les magistrats à préserver l’indépendance de la justice par leur courage, leur sens élevé de leur mission avec une grande probité.
Il est à mentionner que la double cérémonie d’audience qui a clos l’année judiciaire 2020-2021 et a ouvert l’année judiciaire 2021-2022, a mobilisé tous les Présidents des Cours et Tribunaux de Bangui et ceux des provinces et les autres acteurs judiciaires.