Le Premier ministre Ngrébada lors de sa déclaration
"Le gouvernement reste disponible pour échanger avec les groupes armés", a déclaré le Premier-ministre, M. Firmin Ngrébada, qui a déploré que dès la publication à la radiodiffusion nationale du gouvernement, des mouvements d'humeur ont été enregistrés dans certaines localités du pays, notamment Bocaranga (nord-ouest), Ndélé (nord-est) et Zoukombo (ouest).
Les mouvements déplorés par le Premier-ministre Firmin Ngrébada ont pour but de signifier un mécontentement de la part des auteurs ou commanditaires n'ayant pas figuré parmi les membres du gouvernement.
Le chef du gouvernement a rappelé les dispositions de l'article 34 de l'accord de paix négocié et paraphé à Khartoum au Soudan puis signé à Bangui le 6 février dernier, prévoyant la saisine "des garants et des facilitateurs de l'accord aux fins d'actions idoines de réconciliation et à défaut, d'arbitrage".
Il a aussi fait savoir que le processus d'élargissement de la nomination de certains leaders des groupes armés n'est pas clos, allusion faite aux postes dans les préfectures, sous-préfectures et communes de la République Centrafricaine.
Il a conclu qu'il est hors de question de faire retomber la République Centrafricaine dans la crise qui a causé de nombreux malheurs dans de nombreuses familles, soulignant l'adhésion de la communauté internationale qui a salué l'accord de paix librement signé par les parties et qui a manifesté sa disponibilité à accompagner sa mise en œuvre.
Nommé le 25 février dernier au poste de Premier-ministre, M. Firmin Ngrébada a formé son gouvernement querellé par les ex-groupes armés, dimanche 3 mars 2019, aux termes d'un décret présidentiel.
La mise au point de Firmin Ngrébada intervient au lendemain de la publication de la nouvelle équipe gouvernementale comportant 36 membres, dont des représentants de quelques groupes armés signataires de l'accord de paix signé à Bangui le 6 février 2019 et visant un désarmement complet des groupes armés actifs sur le territoire de la République centrafricaine.
Les mouvements déplorés par le Premier-ministre Firmin Ngrébada ont pour but de signifier un mécontentement de la part des auteurs ou commanditaires n'ayant pas figuré parmi les membres du gouvernement.
Le chef du gouvernement a rappelé les dispositions de l'article 34 de l'accord de paix négocié et paraphé à Khartoum au Soudan puis signé à Bangui le 6 février dernier, prévoyant la saisine "des garants et des facilitateurs de l'accord aux fins d'actions idoines de réconciliation et à défaut, d'arbitrage".
Il a aussi fait savoir que le processus d'élargissement de la nomination de certains leaders des groupes armés n'est pas clos, allusion faite aux postes dans les préfectures, sous-préfectures et communes de la République Centrafricaine.
Il a conclu qu'il est hors de question de faire retomber la République Centrafricaine dans la crise qui a causé de nombreux malheurs dans de nombreuses familles, soulignant l'adhésion de la communauté internationale qui a salué l'accord de paix librement signé par les parties et qui a manifesté sa disponibilité à accompagner sa mise en œuvre.
Nommé le 25 février dernier au poste de Premier-ministre, M. Firmin Ngrébada a formé son gouvernement querellé par les ex-groupes armés, dimanche 3 mars 2019, aux termes d'un décret présidentiel.
La mise au point de Firmin Ngrébada intervient au lendemain de la publication de la nouvelle équipe gouvernementale comportant 36 membres, dont des représentants de quelques groupes armés signataires de l'accord de paix signé à Bangui le 6 février 2019 et visant un désarmement complet des groupes armés actifs sur le territoire de la République centrafricaine.