Bangui 12 Juillet (ACAP) - Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale, M. Abdallah Kadre Assane, a exhorté les adolescentes à éviter les grosses précoces, à l’occasion de la célébration de la Journée Mondiale de la Population dont le thème cette année est : « les grossesses des adolescentes », jeudi 11 juillet 2013, à Bangui.
Cette journée devrait donner l’opportunité aux décideurs, à la société civile, aux partenaires au développement et à l’opinion publique de réfléchir cette thématique qui a une incidence sur la problématique du développement.
« Considérée depuis toujours comme un tabou, la sexualité des jeunes qui a pour conséquence les grossesses précoces chez les adolescentes constitue aujourd’hui une problématique majeure, selon la dernière étude à indicateurs multiples (MICS 2010).
Le Ministre Abdallah Kadre Assane Abdalah a fait un lien entre les grossesses précoces des adolescentes avec les Objectifs du Millénaire du Développement (OMD). Ce qui a quitté le domaine de la santé publique pour se situer dans le domaine du développement, a-t-il indiqué.
Se référant toujours à l’enquête à indicateurs multiple, le Ministre Kadre a fait savoir que 40% des filles âgées de 15 à 19 ans ont déjà eu une naissance avant l’âge de 15 ans et que 59,7% des femmes de 15 à 49 ans ont été mariées avant l’âge de 18 ans, en dépit de la loi portant Code de la famille.
Il a aussi spécifié que les causes majeures de décès maternels sont dues à des complications survenues durant la grossesse ou l’accouchement et que près de la moitié des adolescentes donnent la vie à leur progéniture sans bénéficier des services d’un personnel soignant qualifié, à l’exemple d’une infirmière spécialisée ou d’un gynécologue.
Le Ministre de l’Economie, Abdallah Kadre Assane a par ailleurs souligné que : « les problèmes inhérents aux grossesses des adolescentes nuisent aux familles, ralentissent la croissance économique et sont à l’origine d’une perte mondiale de la productivité. Inversement, investir dans l’éducation de nos filles comporte des avantages de grande portée pour les nations ».
Quant à la Représentante résidente de l’UNFPA à Bangui, Mme Thérèse Zéba, elle a mis l’accent « les avortements, les complications de la grossesse et de l’accouchement liés à l’immaturité physique et physiologique des filles. Il résulte de ces situations les cas de décès des adolescentes et des fistules obstétricales en leur sein.
Enfin, Mme Zéba a réaffirmé l’engagement de son organisation à soutenir les efforts des acteurs nationaux visant à renforcer l’accès des adolescentes à l’éducation, à l’information et aux services de santé de la reproduction notamment de planification familiale.
Cette journée devrait donner l’opportunité aux décideurs, à la société civile, aux partenaires au développement et à l’opinion publique de réfléchir cette thématique qui a une incidence sur la problématique du développement.
« Considérée depuis toujours comme un tabou, la sexualité des jeunes qui a pour conséquence les grossesses précoces chez les adolescentes constitue aujourd’hui une problématique majeure, selon la dernière étude à indicateurs multiples (MICS 2010).
Le Ministre Abdallah Kadre Assane Abdalah a fait un lien entre les grossesses précoces des adolescentes avec les Objectifs du Millénaire du Développement (OMD). Ce qui a quitté le domaine de la santé publique pour se situer dans le domaine du développement, a-t-il indiqué.
Se référant toujours à l’enquête à indicateurs multiple, le Ministre Kadre a fait savoir que 40% des filles âgées de 15 à 19 ans ont déjà eu une naissance avant l’âge de 15 ans et que 59,7% des femmes de 15 à 49 ans ont été mariées avant l’âge de 18 ans, en dépit de la loi portant Code de la famille.
Il a aussi spécifié que les causes majeures de décès maternels sont dues à des complications survenues durant la grossesse ou l’accouchement et que près de la moitié des adolescentes donnent la vie à leur progéniture sans bénéficier des services d’un personnel soignant qualifié, à l’exemple d’une infirmière spécialisée ou d’un gynécologue.
Le Ministre de l’Economie, Abdallah Kadre Assane a par ailleurs souligné que : « les problèmes inhérents aux grossesses des adolescentes nuisent aux familles, ralentissent la croissance économique et sont à l’origine d’une perte mondiale de la productivité. Inversement, investir dans l’éducation de nos filles comporte des avantages de grande portée pour les nations ».
Quant à la Représentante résidente de l’UNFPA à Bangui, Mme Thérèse Zéba, elle a mis l’accent « les avortements, les complications de la grossesse et de l’accouchement liés à l’immaturité physique et physiologique des filles. Il résulte de ces situations les cas de décès des adolescentes et des fistules obstétricales en leur sein.
Enfin, Mme Zéba a réaffirmé l’engagement de son organisation à soutenir les efforts des acteurs nationaux visant à renforcer l’accès des adolescentes à l’éducation, à l’information et aux services de santé de la reproduction notamment de planification familiale.