Le Ministre Charles Paul Lemasset-Mandya préside la clôture de la première session de l’Académie Centrafricaine de Presse

Bangui, 27 juin (ACAP) - Le Ministre de la Communication et de l’Information, Charles-Paul Lemasset-Mandya, a assuré les journalistes ayant pris part à la première session de l’Académie Centrafricaine de Presse qu’il ne lésinera sur aucun moyen pour satisfaire leurs doléances objectives, à la clôture de ladite session, lundi 26 juin 2017 à Bangui.



Collette Braeckman remet au journaliste Mamadou son certificat de participation à la session de l'Académie
L’objectif de cette session de l’Académie Centrafricaine de Presse, bâtie autour du thème « Journalisme, information et entreprise », est d’aider les journalistes ainsi que des étudiants du Département des Sciences de l’Information et de la Communication (DSIC) à améliorer leurs prestations et fournir au public une information de qualité.
 
Le Ministre Charles-Paul Lemasset-Mandya a signalé que la presse, en sa qualité de pouvoir et de contre-pouvoir, est appelée à rendre des comptes, seulement, en s’accordant avec les autres entités sur un modus vivendi.
 
Les thèmes développés par Collette Braeckman, spécialiste de l’Afrique notamment la RD. Congo, le Burundi et le Rwanda au quotidien belge « Le Soir » ; Richard Werly, correspondant permanent à Paris du quotidien Suisse« Le Temps » et Prosper Ndouba, Responsable des programmes à l’Académie Centrafricaine de Presse, sont : « informer, un acte citoyen » ; « informer à l’heure des rumeurs mondialisées » ; « informer en Afrique, l’expérience personnelle de Collette Breackman ; « Comment mieux communiquer et mieux informer » ; « Gérer une entreprise de presse, un défi permanent ».
 
Le Directeur commercial de Telecel Centrafrique, Hervé Pendéoro, est également intervenu pour entretenir l’auditoire sur le sujet suivant : « Annonceur ou sponsor, quelle différence ».
 
Avant d’en arriver à la clôture de la session proprement dite, un débat franc sur l’état des lieux de la presse écrite centrafricaine a été engagé par le panel des communicateurs. Il en est ressorti que la presse centrafricaine n’est pas appuyée par les sociétés de la place, ce qui les contraint à chercher leur survie presque exclusivement dans les rubriques politiques.
 
Il est recommandé aux journalistes de s’intéresser aux autres domaines de la vie de la communauté nationale, à savoir l’économie, les faits de société, etc. pour permettre à la presse écrite d’être proche du public.
 
Cependant, ils ont été prévenus de ce que la vulgarisation de l'Internet et des publications en ligne constitue une véritable menace pour le journal papier qui pourrait progressivement disparaître. 

Appuyée par la société de téléphonie Telecel Global, cette toute première session de formation de l'Académie Centrafricaine de Presse a réuni des directeurs de publication, des étudiants en 3ème Année au Département des Sciences de l’Information et de la Communication (DSIC) ainsi que quelques journalistes des médias publics.

Elle devrait ouvrir la voie à d'autres session dont la plus prochaine devrait intervenir vers la fin 2017, a indiqué Laurent Foucher, le Directeur général de Telecel Centrafrique.

 

Mardi 27 Juin 2017
Alain-Patrick Mamadou / ACAP
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