Le Médiateur de la République s'implique dans la campagne de vulgarisation de l’accord de paix et de réconciliation

Pour le médiateur de la République, cet accord signé après un long processus de préparation entamé avec la signature de la feuille de route de Libreville du 17 juillet 2017, suivi de la mise en place du panel des facilitateurs de l’Union africaine, est plus complet dans son dispositif car il prévoit, outre les encagements précis réciproques et équilibrés des partis, un mécanisme de mise en œuvre et de suivi (MOS) qui est chargé d’assurer le suivi et l’évaluation des progrès dans l’exécution de l’accord.
 
Le médiateur a fait savoir que l’accord prévoit un mécanisme de règlement des litiges excluant tout recours à la force armée et préconisant l’appel aux garants et facilitateurs de l’accord aux fins d’action ou d’arbitrage  ainsi qu’un mécanisme de sanctions internationales dans le cadre des décisions pertinentes du Conseil de Sécurité des Nations-Unies.

Jacques M'bosso a saisi l'occasion pour rappeler que le Conseil National de la Médiation (CNM) a pour mission l’amélioration des relations entre les citoyens et l’administration en vue de protéger et de promouvoir les droits des citoyens.

C'est pour ce faire  qu'il est doté de pouvoirs étendus pour recevoir les réclamations des citoyens et proposer des solutions en matière de prévention, de gestion et de résolution des conflits.