Ce moment de partage a permis au conférencier ainsi qu’aux conseillers économiques et sociaux de mettre un accent particulier et de traiter en profondeur les sujets de l’heure, notamment celui de la souveraineté et du développement dans un pays comme la République Centrafricaine.
Le professeur titulaire de philosophie, Clément Anicet Guiyama-Massogo, a abordé cette question primordiale de souveraineté et de développement avec les conseillers en précisant son extrême importance dans le monde actuel, car selon lui, aujourd’hui, lorsque nous parlons de notre souveraineté et de développement, cela engage notre responsabilité vis-à-vis de notre destin. Ne pensons pas que pour développer notre pays, ce sont les autres qui doivent venir le faire à notre place. C’est un problème qui nous concerne au premier chef.
Clément Anicet Guiyama-Massogo a par ailleurs relevé dans son analyse, certaines conditions permettant à un État d’acquérir et de jouir de sa souveraineté et d’espérer ainsi un développement.
Si nous voulons être souverains, indépendants et nous développer sur tous les plans, il faut absolument prendre en compte un certain nombre de paramètres, à savoir les fonctions régaliennes qu’il faut privilégier au niveau de la santé, de l’éducation, au niveau de la défense tant qu’interne qu’externe, au niveau de la monnaie, de la technologie. Ce qui fait comprendre que nous avons du travail à faire, pour reconquérir notre souveraineté, notre indépendance. Le contexte actuel est favorable à l’autodétermination des peuples qui doivent se prendre en charge, a expliqué le professeur titulaire de philosophie à l’université de Bangui.
Cette session plénière de l’assemblée de la société civile intervient quelques jours après la cérémonie d’ouverture de sa deuxième session ordinaire de l’année tenue le vendredi 02 août 2024 à l’hémicycle de l’Assemblée Nationale à Bangui.