Selon Mme Valérie Petit pierre, le droit humanitaire n’est pas respecté en République centrafricaine où 42 000 personnes sont encore dans le camp de PK3 à Bria et 60% de la population reste dépendante de l’aide humanitaire.
Les affrontements entre les groupes armés dans l’arrière-pays, ont diminué, contrairement aux actes de grand banditisme et de criminalité qui restent au-dessus de la mêlée avec des conséquences tels que le déplacement massif de la population vers d’autres contrées du pays.
Malgré les multiples défis à relever, le Comité international de la Croix-rouge a apporté de l’assistance à la population victime des violences à travers des activités socio-médicales, psychosociales ainsi que la distribution de semences, la vaccination du bétail contre certaines maladies et la visite aux détenus dans les prisons, a indiqué Mme Valérie Petit pierre,
La cheffe de la Délégation du CICR a recommandé : « la cessation de la violation du droit humanitaire et l’impunité et le respect de la sacralité humaine en tout temps et aussi au moment de la guerre ».
Signés le 12 août 1949 à Genève, les conventions de Genève constituent le socle du droit international humanitaire. Elles sont complétées par les protocoles additionnels et protègent les personnes qui ne participent pas ou plus aux combats et limitent les méthodes et moyens de guerre.
Les conventions de Genève sont l’expression d’un équilibre pragmatique entre les nécessités militaires et les exigences d’humanité. Ce droit de la guerre établit l’obligation fondamentale de traiter toute personne qui ne combat pas ou ne combat plus avec plus d' humanité.
La République centrafricaine les a signées le 1er août 1996 et inscrites dans le droit national.
Malheureusement, le droit international humanitaire continue d'être bafoué lors de conflits et de violences qui se déroulent dans le monde entier.