A l’origine de cette journée, en 1994, 179 pays africains avaient adopté, à l’issue de la conférence internationale sur la population et le développement, un plan d’action visant à réduire sérieusement la mortalité maternelle et néonatale.
Consciente que ce phénomène affecte négativement le développement, puisque les femmes enceintes participent, elles aussi, au développement et que beaucoup d’entre elles perdent la vie en transmettant la vie, la Commission de l’Union Africaine avait lancé le 7 mai 2009 la Campagne d’Accélération de la Réduction de la Mortalité Maternelle en Afrique (CARMA).
A ce jour, de nombreux pays ont procédé au lancement officiel de leur campagne nationale. Et le tour de la République Centrafricaine est arrivé ce 28 avril 2010.
Durant quarante huit heures, les 27 et 28 avril 2010, de nombreux participants et intervenants ont passé au crible tous les aspects inhérents à la morbidité, à la mortalité maternelle et néonatale.
Pour Mme Thérèse Zéba, Représentante résidente du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), la mortalité maternelle et néonatale est « un drame pour l’Afrique en général et pour la République Centrafricaine en particulier », au regard des taux qui sont encore très élevés pour 100 mille naissances vivantes.
L’oratrice a soutenu que « l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle n’est pas seulement l’affaire du ministère de la Santé publique ou des professionnels de la santé ». Cette préoccupation devrait interpeller, conclut-elle, tous les acteurs de développement ».
Citant le Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 2003, le Ministre de la Santé de la République Centrafricain, M. André Nalké Dorogo, a révélé que la mortalité maternelle, au lieu de baisser, « a doublé en quinze ans, passant de 663 décès maternelles pour 100 mille naissances vivantes en 1988 à 1355 en 2003 ».
Vu l’ampleur de la mortalité maternelle et néonatale, que le Président Bozizé qualifie « d’épineux », il a appelé tout le monde, pouvoirs publics, société civile, opérateurs économiques, ménages, à s’engager dans des actions concrètes « en vue de sauver la vie de nombreuses femmes enceintes ».
Quelques jours avant le lancement officiel de la campagne nationale d’accélération de la réduction de la mortalité maternelle, les journalistes et les femmes décideurs et leaders (parlementaires, femmes ministres, épouses des membres du gouvernement, etc.), ont adhéré au programme à travers une déclaration d’engagement.
Mme Léa Koyassoum Doumta a été désignée ambassadeur centrafricain de la CARMA.
Consciente que ce phénomène affecte négativement le développement, puisque les femmes enceintes participent, elles aussi, au développement et que beaucoup d’entre elles perdent la vie en transmettant la vie, la Commission de l’Union Africaine avait lancé le 7 mai 2009 la Campagne d’Accélération de la Réduction de la Mortalité Maternelle en Afrique (CARMA).
A ce jour, de nombreux pays ont procédé au lancement officiel de leur campagne nationale. Et le tour de la République Centrafricaine est arrivé ce 28 avril 2010.
Durant quarante huit heures, les 27 et 28 avril 2010, de nombreux participants et intervenants ont passé au crible tous les aspects inhérents à la morbidité, à la mortalité maternelle et néonatale.
Pour Mme Thérèse Zéba, Représentante résidente du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), la mortalité maternelle et néonatale est « un drame pour l’Afrique en général et pour la République Centrafricaine en particulier », au regard des taux qui sont encore très élevés pour 100 mille naissances vivantes.
L’oratrice a soutenu que « l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle n’est pas seulement l’affaire du ministère de la Santé publique ou des professionnels de la santé ». Cette préoccupation devrait interpeller, conclut-elle, tous les acteurs de développement ».
Citant le Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 2003, le Ministre de la Santé de la République Centrafricain, M. André Nalké Dorogo, a révélé que la mortalité maternelle, au lieu de baisser, « a doublé en quinze ans, passant de 663 décès maternelles pour 100 mille naissances vivantes en 1988 à 1355 en 2003 ».
Vu l’ampleur de la mortalité maternelle et néonatale, que le Président Bozizé qualifie « d’épineux », il a appelé tout le monde, pouvoirs publics, société civile, opérateurs économiques, ménages, à s’engager dans des actions concrètes « en vue de sauver la vie de nombreuses femmes enceintes ».
Quelques jours avant le lancement officiel de la campagne nationale d’accélération de la réduction de la mortalité maternelle, les journalistes et les femmes décideurs et leaders (parlementaires, femmes ministres, épouses des membres du gouvernement, etc.), ont adhéré au programme à travers une déclaration d’engagement.
Mme Léa Koyassoum Doumta a été désignée ambassadeur centrafricain de la CARMA.