La société civile insiste sur l’ouverture des couloirs humanitaire dans les zones occupées par la séléka

Bangui, 18 fev(ACAP)-Les représentants des entités signataires des accords de Libreville ont unanimement insisté sur l’urgence de l’ouverture de couloirs humanitaires, le cantonnement des combattants de la coalition séléka et la mise en place d’ un comité de suivi de ces accords, lors d’une réunion du groupe de travail de la société civile sur la crise en République Centrafricain, lundi 18 février 2013 à Bangui.



L’enjeu  de cette rencontre  est  de présenter  et  expliquer aux participants les points d’achoppement de l’application des accords de Libreville  et  recueillir leurs  avis  afin  d’œuvrer  ensemble pour  réduire les  facteurs  de risques qui  peuvent  influencer sur  la population, a  indiqué  le Président  de l’Observatoire nationale des élections M, Fulgence Zeneth.
 
Selon  M. Fulgence Zeneth,  les incompréhensions relatives à l’application les clauses  des accords  de Libreville sont entres   autres  le non respect de cessez le feu , le cantonnement des combattants  de la coalition séléka  et la libération des prisonniers de deux cotés (Gouvernement et Séléka)  dont personne ne connait  pas encore leurs identités et nombres.
 
« Nous faisons cela dans un esprit strictement de prévention de conflit afin d’éviter  la souffrance inutile de la population », a-t-il fait observer.
 
Pour  le représentant des politico-militaires,  Président de  la Convention des Patriotes  pour la justice et la Paix (CPJP) M.Abdoulaye Hissen, « l’urgence c’est l’ouverture des couloirs humanitaires  en vue d’apaiser la souffrance des  populations des zones  occupées par  les combattants de séléka ».
 
Il est à préciser que les  participants  à cette réunion ont déploré  l’absence  des  représentants de la coalition séléka    et les  exactions commis  par ses  combattants dans zones  occupées.
 
Il  faut  rappeler que l’article 1 de cessez-  le- feu stipule que : les belligérants doivent observer un cessez- le -feu  immédiat  et cesser toute hostilité  dans un délai de 72 heures, cessation de tous les actes de violence  contre la population civile et le respect et la protection des droits humains  après signature  de l’accord ;
L’article 2  prévoit : l’acheminement  de l’aide  humanitaire  grâce  à l’ouverture  d’un couloir humanitaire et la création des conditions favorables  à la fourniture de secours d’urgence  aux personnes déplacées et toutes autres personnes concernées.

Lundi 18 Février 2013
Basile REBENE/ACAP.
Dans la même rubrique :