"Il est temps le Sénégal respecte l'engagement qu'il a pris devant l'Union africaine en acceptant le mandat qui lui a été donné ", a déclaré la parlementaire lors d'une Conférence du Comité international pour le jugement équitable de Hissène Habré, axée sur le thème : "Hissène Habré face à la Justice : un défis historique pour l'Afrique", tenue à la Maison de la Culture Douta Seck, rapporte l'Agence de presse sénégalaise.
"La question des moyens ne se pose plus. Les bailleurs sont là, ils sont prêts, ils ont budgétisé le procès. Des aménagements constitutionnels et législatifs ont été pris. Il est temps que le Sénégal respecte l'engagement qu'il a pris devant l'Union africaine en acceptant le mandat qui lui a été donné", a-t-elle notamment indiqué.
Selon un document remis à la presse, Hissène Habré a été inculpé une première fois au Sénégal en 2000, avant que les juridictions de ce pays ne se déclarent incompétentes en la matière. Par la suite, le Sénégal a rejeté la demande d'extradition à l'encontre de Habré émise par la Belgique.
En juillet 2006, l'Union Africaine a demandé au Sénégal de faire juger au nom de l'Afrique Hissène Habré. Et de février à juillet 2008, le Sénégal a engagé une série de réformes législatives et un amendement constitutionnel qui ont levé les derniers obstacles au procès.
"Nous sommes préoccupés des risques d'enlisement du procès Habré.Nous sommes inquiets des déclarations récentes du chef de l'Etat sénégalais qui prennent le contre-pied des propos du ministre de la justice Me Madiké Niang sur le travail de réforme des textes", a déclaré le Président de la Rencontre africaine des droits de l'homme (RADDHO), Alioune Tine.
Hissène Habré, qui vit à Dakar depuis 17 ans, avait été arrêté il y a trois ans.
"La question des moyens ne se pose plus. Les bailleurs sont là, ils sont prêts, ils ont budgétisé le procès. Des aménagements constitutionnels et législatifs ont été pris. Il est temps que le Sénégal respecte l'engagement qu'il a pris devant l'Union africaine en acceptant le mandat qui lui a été donné", a-t-elle notamment indiqué.
Selon un document remis à la presse, Hissène Habré a été inculpé une première fois au Sénégal en 2000, avant que les juridictions de ce pays ne se déclarent incompétentes en la matière. Par la suite, le Sénégal a rejeté la demande d'extradition à l'encontre de Habré émise par la Belgique.
En juillet 2006, l'Union Africaine a demandé au Sénégal de faire juger au nom de l'Afrique Hissène Habré. Et de février à juillet 2008, le Sénégal a engagé une série de réformes législatives et un amendement constitutionnel qui ont levé les derniers obstacles au procès.
"Nous sommes préoccupés des risques d'enlisement du procès Habré.Nous sommes inquiets des déclarations récentes du chef de l'Etat sénégalais qui prennent le contre-pied des propos du ministre de la justice Me Madiké Niang sur le travail de réforme des textes", a déclaré le Président de la Rencontre africaine des droits de l'homme (RADDHO), Alioune Tine.
Hissène Habré, qui vit à Dakar depuis 17 ans, avait été arrêté il y a trois ans.