La plate-forme religieuse exige le désarmement forcé des ex-séléka et des anti-balaka

Bangui, 21 Av (ACAP) – Des évêques en l’occurrence Nestor Nongo Aziagbia, François Xavier yombandje Janneau Gouaga III , Luc Raval Aumônier militaire français et l’Imam Omar Kobine Layama ont demandé l’application de la résolution 21/27 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies qui exige le désarmement par force des ex-séléka et des anti-balaka par les forces internationales, pour que la paix revienne définitivement en République Centrafricaine, lors d’une conférence-débat « sur les relations entre l’Eglise et l’Etat », lundi 21 avril 2014 à Bangui.



L’objectif de cette conférence-débat est d’analyser les voies et moyens pour la sortie de la crise militaro-politique qui écume la République Centrafricaine.
 
Pour étayer l’assistance sur la gravité de la crise, l’Evêque de Bossangoa, Monseigneur Nestor Nongo Aziagbia, qui avait fait l’objet de kidnappage par les ex-séléka il y’a de cela quelques jours dans la partie Nord du pays, a déclaré que les groupes rebelles ont un  pouvoir de nuisance dans la partie septentrionale du pays, c’est pourquoi il est nécessaire de les désarmer par la force et par le concours des forces étrangères.
 
Après analyses des faits, les conférenciers ont unanimement reconnu que la responsabilité de cette crise qui perdure est partagée entre l’Etat, la religion ainsi que le citoyen lambda. Et que celle-ci a été instrumentalisée par les hommes politiques dont leur seul objectif est la conquête du pouvoir.
 
Selon la ministre de la Communication et de la Réconciliation nationale, Mme Antoinette Montaigne née Moussa, « il faudrait que l’Etat et les religions collaborent pour guider les citoyens, les fidèles vers la paix et la réconciliation nationale »

Mardi 22 Avril 2014
Sébastien Lamba/ACAP