La langue française est un outil de rapprochement des Centrafricains, selon le Ministre des Affaires étrangères

Bangui, 21 mars (ACAP) - Le Ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Francophonie, Samuel Rangba, a déclaré que la langue française, une des langues officielle en République Centrafricaine aux côtés du Sango, est un de rapprochement des Centrafricains, leur permettant de se comprendre et de consolider la cohésion nationale, à l’occasion de la célébration de la Journée Internationale de la Francophonie, dimanche 20 mars 2016, à Bangui.



L’objectif de la célébration de la Journée Internationale de la Francophonie, dont le thème principal cette année est « le pouvoir des mots », est de promouvoir la langue française parlée par environ 275millions de personnes dans le monde.
 
D’après le Ministre Samuel Rangba, « le pouvoir des mots a été déterminant dans la résolution de la crise centrafricaine jusqu’à l’élection du nouveau président de la République Centrafricaine ».
 
En outre, le membre du gouvernement a relevé que la langue française en elle-même permet d’entretenir la démocratie, de renforcer la solidarité et de rapprocher les peuples par le dialogue permanent entre les cultures et les civilisations.
 
Le vœu de M. Rangba est que « l’homme doit se familiariser aux mots d’apaisement, de solidarité, d’amour, de réconfort, d’amitié, lesquels militent en faveur de la paix et de la réconciliation nationale, et non ceux qui créent la division, la haine, la discrimination et la guerre ».
 
Il a suggéré aux établissements d’enseignement ou de formation de s’ouvrir à toutes les formes d’expression artistique et culturelle liée aux idéaux de la francophonie pour un réel épanouissement de la jeunesse centrafricaine.
 
Il convient de rappeler que la francophonie a été lancée le 20 mars 1970 à Niamey au Niger. Son objectif est de promouvoir la diversité culturelle et linguistique dans l’espace francophone qui compte plus de soixante Etats et gouvernements ainsi qu’une dizaine de pays observateurs.
 

 

Mardi 22 Mars 2016
François BIONGO / ACAP