La faune sauvage et la viande de brousse au centre d’une réunion à la FAO

Bangui 21 janv. (ACAP) - Le chargé de programme de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), Etienne Ngounio Gbia, s’est inquiété des répercussions multiformes de la crise qui a secoué la République Centrafricaine sur la mise en œuvre de tous les projets, dont celui de la gestion durable de la faune sauvage et du secteur de la viande de brousse en Afrique centrale, lors d’une réunion y relatif, mercredi 20 janvier 2016, à Bangui.



L’objectif de cette réunion est de faire le bilan du projet, notamment les activités menées en 2015 et projeter les activités de 2016, à travers un plan de travail, avec des recommandations pertinentes, à soumettre au comité de pilotage régional prévu pour fin février à Kinshasa en République Démocratique du Congo.
 
En dépit des effets de la crise, qui pourraient largement expliquer le retard dans la mise en œuvre des projets en République Centrafricaine, en rapport avec le plan de travail séquentiel, a souligné Etienne Ngounio Gbia, « les projets de Moloukou dans la Lobaye et de Nguénguéli dans la Sangha-Mbaéré ont été exécutés ».
 
Il est à noter que la FAO coordonne, depuis novembre 2012, la mise en œuvre du projet intitulé ‘gestion durable de la faune sauvage et du secteur de la viande de brousse en Afrique centrale’ dans quatre pays de la sous région d’Afrique centrale que sont : les deux Congo, le Gabon et la République Centrafricaine.
 
Ce projet est mis en œuvre en collaboration avec les administrations en charge de la gestion des ressources naturelles des différents pays, les partenaires techniques et les ONGs locales.
 
Dans ce contexte donc, la FAO a conclu deux protocoles d’accords en 2015. Le premier entre la FAO et l’Union Internationale pour la Conservation et la Nature (UICN) et le second entre la FAO et l’Agence de Gestion Durable des Ressources Forestières (AGDRF).
 
Sur la base de ces accords, des études ont été réalisées par l’UICN au premier semestre de 2015 tandis que, au second semestre de la même année, l’AGDRF a mis en œuvre trois grandes activités sur les différents sites pilotes du pays. C’est le cas des « projets de Moloukou et de Nguénguéli », antérieurement évoqués.
 
Il faut rappeler qu’une quarantaine d’experts et cadres de différents départements ministériels impliques dans ce processus ont pris aux travaux de cette réunion technique.
 
 

Jeudi 21 Janvier 2016
Aimé-Patrice LEKELHIO / ACAP
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