La Ministre des Affaires Sociales, Mme Blay Eureka-Lucille Manzagué invite les acteurs de prise en charge des enfants de la rue à se mobiliser

Bangui 12 sept. (ACAP)- La Ministre des Affaires Sociales, de la Solidarité Nationale et de la Promotion du Genre, Mme Blay Eureka-Lucille Manzagué a invité tous les acteurs intervenant dans le cadre de la prise en charge des enfants de la rue à se mobiliser pour combattre le phénomène, lors de l’atelier de réflexion sur la problématique des enfants de la rue, Mercredi 11 septembre 2013 à Bangui.



L’objectif recherché est de dresser l’état des lieux sur l’ampleur de la problématique des enfants en rupture familiale vivant dans la rue et de définir avec les différents partenaires au développement, les orientations, les stratégies et mécanismes de coordination de suivi et évaluation des interventions.
 
Se référant aux résultats d’une étude réalisée en 2004, portant sur l’analyse sociale des enfants de la rue, la Ministre Blay Eureka-Lucille Manzagué a établi que sur 66.000 enfants en rupture familiale vivant dans les rues des villes Centrafricaines, la ville de Bangui compte 3.000 enfants.
 
Selon elle, la tenue de cet atelier de réflexion sur la problématique des enfants en situation de rue permet au gouvernement de dégager une feuille de route à travers laquelle des actions idoines pourront être développées en vue de réduire ce phénomène en République  Centrafricaine.
 
En conséquence, tous les acteurs doivent se mobiliser pour trouver des solutions adéquates à ces fléaux qui ont certainement un impact négatif sur eux, à en croire les raisons invoquées par ces enfants pour justifier leur présence dans la rue, a-t-elle dit.
 
Elle a informé les participants que le gouvernement attend avec beaucoup d’intérêt les conclusions de cet assise en vue d’envisager des alternatives face à la monté de ce phénomène.
 
Le Représentant de  Fond des Nations Unies pour l’Enfance(UNICEF), Souleymane Diabaté a fait savoir que la présence des enfants dans la rue ne se justifie pas uniquement par les crises militaires à répétition qu’a connu le pays, mais aussi par la convergence des facteurs multiples allant de la pauvreté endémique des familles à l’infection au VIH/SIDA, le déplacement des populations internes et externes.
 
Pour clore ses propos, il a invité les agences du système des Nations-Unies, les organisations nationales et internationales à soutenir toutes les actions en faveur de la protection des enfants en situation de la rue.

Jeudi 12 Septembre 2013
Etienne VIKOMA/ACAP