Le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro
"L’attaque contre le camp de déplacés internes à Alindao avait été menée par des éléments de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) et ses partisans et avait entraîné la mort d'au moins 112 civils dont 44 femmes et 19 mineurs. Les enquêtes menées par la division des Droits de l’homme de la MINUSCA ont également documenté que des éléments anti-Balaka ont assassiné au moins deux citoyens musulmans dans les alentours d’Alindao dans les jours précédant l’attaque de l’UPC", peut-on lire dans le communiqué.
"Ces attaques, qui font partie d’une série de violences remontant à au moins 2017, empoisonnent les relations entre les communautés chrétienne et musulmane, augmentant ainsi le risque de violence intercommunautaire à Alindao et ailleurs", souligne le communiqué, ajoutant que "’ensemble de ces faits d’une extrême gravité a été porté à la connaissance des autorités centrafricaines afin que des dispositions appropriées soient prises."
La publication du rapport sur l'attaque du camp de déplacés d'Alindao intervient 3 mois après la décision de l'épiscopat centrafricain de bouder les festivités de la fête nationale du 1er décembre, anniversaire de la proclamation de la République centrafricaine, pour protester contre l'attaque de ce camp situé à l'évêché de la ville, attaque ayant fait plusieurs victimes, dont deux prêtres.
L'épiscopat centrafricain avait alors mis en cause le contingent mauritanien de la MINUSCA, l'accusant de n'avoir rien fait pour protéger les occupants du camp.
"Ces attaques, qui font partie d’une série de violences remontant à au moins 2017, empoisonnent les relations entre les communautés chrétienne et musulmane, augmentant ainsi le risque de violence intercommunautaire à Alindao et ailleurs", souligne le communiqué, ajoutant que "’ensemble de ces faits d’une extrême gravité a été porté à la connaissance des autorités centrafricaines afin que des dispositions appropriées soient prises."
La publication du rapport sur l'attaque du camp de déplacés d'Alindao intervient 3 mois après la décision de l'épiscopat centrafricain de bouder les festivités de la fête nationale du 1er décembre, anniversaire de la proclamation de la République centrafricaine, pour protester contre l'attaque de ce camp situé à l'évêché de la ville, attaque ayant fait plusieurs victimes, dont deux prêtres.
L'épiscopat centrafricain avait alors mis en cause le contingent mauritanien de la MINUSCA, l'accusant de n'avoir rien fait pour protéger les occupants du camp.