L'ex-gendarme Ferdinand Gbongou
La Cour a déclaré l’ex-gendarme Ferdinand Gbongou coupable de crime de viol et de délit de pédophilie prévus et punis par les articles 87 et 110 du Code pénal.
La Cour a également condamné l’accusé à verser la somme de quarante millions de francs CFA à Mme Diane Grekonzi à titre de dommages et intérêts et un franc symbolique au collectif des avocats des ONG œuvrant pour la défense des droits de l'Homme.
Le collectif des ONG constituant la partie civile est composé de l’Association des Femmes Juristes de Centrafrique (AFJC), l‘Observatoire Centrafricain des Droits de l’Homme (OCDH), l’Association du Barreau Américain (ABA), la Fédération Internationale des Droits de l’Homme.
L’un des avocats de la partie civile, Maître Brice-Kevin Kakpayen, a exprimé sa satisfaction, estimant que les droits de l’Homme ont gagné car certains croyaient au-dessus de la loi, or la loi reste la loi.
« Cela nous réconforte dans notre travail, alors que les droits de l’enfant existent et les violations des droits de l’enfant sont durement réprimées », a-t-il souligné.
Maître. Jean-Claude Komia-Sambia, assurant la défense de Ferdinand Gbongou, s'est dit "désagréablement surpris" par la sentence infligée à son client, relevant que le ministère public a requis 15 ans de travaux forcés et que la Cour dans son délibéré a laissé de côté la ligne que le ministère public a tracé pour flanquer à l'accusé 20 ans de travaux forcés.
Il a souligné que la défense va utiliser les voies de recours pour se pourvoir en cassation selon le délai prévu par la loi qui est de trois jours.
Il convient de signaler que le prévenu Ferdinand Gbongou a déjà purgé 17 mois en prison.
La Cour a également condamné l’accusé à verser la somme de quarante millions de francs CFA à Mme Diane Grekonzi à titre de dommages et intérêts et un franc symbolique au collectif des avocats des ONG œuvrant pour la défense des droits de l'Homme.
Le collectif des ONG constituant la partie civile est composé de l’Association des Femmes Juristes de Centrafrique (AFJC), l‘Observatoire Centrafricain des Droits de l’Homme (OCDH), l’Association du Barreau Américain (ABA), la Fédération Internationale des Droits de l’Homme.
L’un des avocats de la partie civile, Maître Brice-Kevin Kakpayen, a exprimé sa satisfaction, estimant que les droits de l’Homme ont gagné car certains croyaient au-dessus de la loi, or la loi reste la loi.
« Cela nous réconforte dans notre travail, alors que les droits de l’enfant existent et les violations des droits de l’enfant sont durement réprimées », a-t-il souligné.
Maître. Jean-Claude Komia-Sambia, assurant la défense de Ferdinand Gbongou, s'est dit "désagréablement surpris" par la sentence infligée à son client, relevant que le ministère public a requis 15 ans de travaux forcés et que la Cour dans son délibéré a laissé de côté la ligne que le ministère public a tracé pour flanquer à l'accusé 20 ans de travaux forcés.
Il a souligné que la défense va utiliser les voies de recours pour se pourvoir en cassation selon le délai prévu par la loi qui est de trois jours.
Il convient de signaler que le prévenu Ferdinand Gbongou a déjà purgé 17 mois en prison.