La Cour criminelle condamne Privat Akounou à dix ans des travaux forcés

Bangui, 03 oct. (ACAP) – La Cour en audience criminelle dirigée par le Magistrat Pamphile Oradimo, en répression, a condamné jeudi 3 octobre 2019 en la salle de Cassation, Privat Akounou à la peine de dix ans des travaux forcés, reproché pour avoir donné des coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort de Stéphane Binguimati sans intention de la donner.



Sur la culpabilité, la Cour a déclaré Privat Akounou coupable des  coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner, crime prévu et réprimé par l’article 70 du code pénal centrafricain.
 
Le représentant du ministère public, l’Avocat général, Ghislain Gresenguet après avoir présenté les faits, a requis la peine de 20 ans des travaux forcés contre Privat Akounou.
 
La défense de l’accusé, Maître. Serge-Soleil Séramalé, en compatissant d’abord avec la famille de Stéphane Binguimati, a demandé pardon à la Cour, car son client a avoué l’infraction qui lui est reprochée. Tout en sollicitant la clémence de la Cour d’infliger une sanction exemplaire à son client.
 
Après la dernière décision de la Cour, le conseil de l’accusé a apprécié la peine de dix ans infligée à son client, car c’est une sanction raisonnable que la Cour vient de prononcer à sa juste valeur.
 
Il convient de noter que les faits se sont produits le 6 octobre 2017 au quartier Boing, dans le 8ème arrondissement de Bangui, après une altercation entre Privat Akounou et son beau frère Stéphane Binguimati, au cours de laquelle Stéphane Binguimati a reçu des coups et blessures ayant entrainé sa mort quelques jours après.
 

Jeudi 3 Octobre 2019
Fb / ACAP
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