Dans leur déclaration, dont la lecture a été retransmise en direct par la radio nationale, les parlementaires centrafricains affirment condamner « avec force cette violation à répétition de l’intégrité du territoire centrafricain » et dénoncer également avec force « tous ceux qui, de près ou de loin, apportent un soutien quelconque à la déstabilisation de notre pays ».
Tout en condamnant également l’utilisation du territoire centrafricain « comme base arrière pour l’agression d’un pays frère et voisin », la déclaration demande « aux pays frères concernés par la crise du Darfour ainsi que ceux préoccupés par les situations de déstabilisation qui prévalent au Tchad et en République Centrafricaine, à faire preuve de modération en privilégiant la diplomatie et la palabre africaine, seuls gages d’une paix durable dans notre sous région, pour le bien-être de nos populations respectives ».
Les députés ont par ailleurs appelé toute la population centrafricaine à la vigilance et à la solidarité envers les forces armées, dont le chef suprême, le général François Bozizé, reçoit pour sa part le soutien des élus.
L’adoption de la déclaration des députés intervient alors que se multiplient au sein de la classe politique et de la société civile les réactions d’indignation et d’exaspération provoquées par l’attaque et l’occupation lundi dernier de Birao, chef-lieu de la préfecture de la Vakaga, à la frontière avec le Tchad et le Soudan.
Largement relayées par les médias centrafricains, en particulier la radio nationale, ces réactions appellent notamment à une grande marche pour la paix annoncée pour le 6 novembre prochain.
Tout en condamnant également l’utilisation du territoire centrafricain « comme base arrière pour l’agression d’un pays frère et voisin », la déclaration demande « aux pays frères concernés par la crise du Darfour ainsi que ceux préoccupés par les situations de déstabilisation qui prévalent au Tchad et en République Centrafricaine, à faire preuve de modération en privilégiant la diplomatie et la palabre africaine, seuls gages d’une paix durable dans notre sous région, pour le bien-être de nos populations respectives ».
Les députés ont par ailleurs appelé toute la population centrafricaine à la vigilance et à la solidarité envers les forces armées, dont le chef suprême, le général François Bozizé, reçoit pour sa part le soutien des élus.
L’adoption de la déclaration des députés intervient alors que se multiplient au sein de la classe politique et de la société civile les réactions d’indignation et d’exaspération provoquées par l’attaque et l’occupation lundi dernier de Birao, chef-lieu de la préfecture de la Vakaga, à la frontière avec le Tchad et le Soudan.
Largement relayées par les médias centrafricains, en particulier la radio nationale, ces réactions appellent notamment à une grande marche pour la paix annoncée pour le 6 novembre prochain.