L’équipe d’information du programme de désarmement s’entretient avec les habitants de Bouar

Bouar, 18 fév. (ACAP)- L’équipe d’information et de sensibilisation de l’unité d’exécution du Programme national de désarmement, démobilisation réintégration et rapatriement(DDRR) a tenu, samedi 16 février 2019, une réunion de sensibilisation avec les notables, leaders de la jeunesse et les délégués des conducteurs de taxi-motos à Bouar (452 km au nord-ouest de Bangui), dans la préfecture de la Nana Mambéré.



Une vue des participants pendant la réunion
L’objectif de cette rencontre est de présenter le processus du DDRR aux autorités locales et à la communauté représentée par la jeunesse et les conducteurs de taxi-motos afin de susciter leur adhésion au programme en vue de sensibiliser à leur tour les combattants.
 
Le maire de Bouar, Lazare Nambena, a déclaré que le gouvernement compte  sur le DDRR pour renouer avec la paix, la réconciliation et la cohésion sociale en République Centrafricaine.
 
Pour le chargé de mission en relation avec les groupes armés, le colonel Martin Gbebondi, cette rencontre est une occasion pour interpeller les participants sur le rôle important que doit jouer chacun dans le processus DDRR afin de bien sensibiliser les habitants de la Nana Mambéré.
 
Selon le chargé de communication de l’unité d’exécution du Programme national du DDRR, Benjamin Aymar Ngregbamba Yanguere, ce Programme national de désarmement, démobilisation réintégration et rapatriement(PNDDRR) comporte un volet réintégration dans les corps en uniforme (armée, gendarmerie, police, douane, eaux et forêts), tandis qu’un autre volet concerne la réintégration socio-économique et un autre encore le rapatriement des combattants étrangers dans leurs pays d’origine.
 
Il a par ailleurs insisté sur les critères d’éligibilité au processus DDRR, lesquels ont suscité beaucoup de questions des participants.
 
Conduit par l’Unité d’Exécution du Programme National de Désarmement, Démobilisation Réintégration et Rapatriement (UEPNDDRR), appuyée par la MINUSCA, le programme DDRR est financé par la communauté internationale, notamment la Banque mondiale, la CEMAC, l’Union européenne, la France et le gouvernement américain.
 
 

Lundi 18 Février 2019
Christelle Murielle Fatou Ngoumalet/ACAP
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