"Marc Ravalomanana, reconnu coupable de complicité de détournement de deniers publics, de complicité d'abus de fonction, est condamné à cinq ans de travaux forcés et au paiement d'un million d'ariary d'amende (valeur de 500 dollars américains)", stipule le verdict de la Cour criminelle ordinaire. Un mandat d'arrêt a également été lancé à son encontre.
L'ancien président Ravalomanana a été jugé par contumace avec cinq autres accusés entre autres, l'ancien chef de région Analamanga (Antananarivo) Fidy Ratsimbazafy, le directeur général d'une société de construction de route appartenant à M. Ravalomanana, la société Asa Lalana Malagasy (Alma), Heriniaina Razafimahefa, l'ancien directeur administratif et financier du ministère de la Décentralisation, Benjamin Andrianarivo et deux gérants d'entreprise Philibert Emmanuel et Aimé Rakotomiarana.
Le verdict a été annoncé sept jours après la tombée des sanctions annoncées par l'Union africaine (UA) à l'encontre des 109 dirigeants de la Haute autorité de transition (HAT), pour leurs démarches jugées unilatérales par la communauté internationale et les mouvances dirigées chacune par les anciens présidents Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy.
Face à ces sanctions données par l'UA, les membres de la HAT ont annoncé, il y a cinq jours, qu'ils prendront des mesures de représailles contre les trois mouvances.
Olivier Rakotovazaha, ministre des Transports et de la Météorologie de l'ancien régime Ravalomanana, a indiqué que c'est une vengeance de la HAT, dirigée par Andry Rajoelina, à la mouvance Ravalomanana sur les sanctions de l'UA.
"Non seulement une vengeance mais c'est aussi anticonstitutionnelle. M. Ravalomanana a pris la décision de remblayer ce terrain en tant que président de la République. Et le président de la République ne peut être jugé par n'importe quel tribunal. Normalement c'est la Haute cour de justice qui doit le juger", a dit l'ancien ministre.
L'avocat de M. Ravalomanana, Hanta Razafmanantsoa, a indiqué que "c'est une décision politique mais pas juridique. C'est pour traquer et pour mettre un obstacle au président (Ravalomanana) de retourner à Madagascar, mais aussi pour qu'il ne se présente plus aux futures élections".
"Le premier recours que nous devrons faire c'est la voix d'opposition mais nous attendons que l'arrêt soit notifié au président pour qu'on puisse entamer les autres procédures. Mais en tout cas, on sait que ce n'était pas une décision normale", a-t-il exprimé.
La communauté internationale et les trois mouvances demandent que la mouvance Rajoelina revienne aux accords de Maputo et à l'acte additionnel d'Addis-Abéba pour organiser ensemble des élections, tandis que le camp de M. Rajoelina a déjà présenté aux peuples 18.000 urnes transparentes mardi sans l'accord des autres mouvances.
L'ancien président Ravalomanana a été jugé par contumace avec cinq autres accusés entre autres, l'ancien chef de région Analamanga (Antananarivo) Fidy Ratsimbazafy, le directeur général d'une société de construction de route appartenant à M. Ravalomanana, la société Asa Lalana Malagasy (Alma), Heriniaina Razafimahefa, l'ancien directeur administratif et financier du ministère de la Décentralisation, Benjamin Andrianarivo et deux gérants d'entreprise Philibert Emmanuel et Aimé Rakotomiarana.
Le verdict a été annoncé sept jours après la tombée des sanctions annoncées par l'Union africaine (UA) à l'encontre des 109 dirigeants de la Haute autorité de transition (HAT), pour leurs démarches jugées unilatérales par la communauté internationale et les mouvances dirigées chacune par les anciens présidents Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy.
Face à ces sanctions données par l'UA, les membres de la HAT ont annoncé, il y a cinq jours, qu'ils prendront des mesures de représailles contre les trois mouvances.
Olivier Rakotovazaha, ministre des Transports et de la Météorologie de l'ancien régime Ravalomanana, a indiqué que c'est une vengeance de la HAT, dirigée par Andry Rajoelina, à la mouvance Ravalomanana sur les sanctions de l'UA.
"Non seulement une vengeance mais c'est aussi anticonstitutionnelle. M. Ravalomanana a pris la décision de remblayer ce terrain en tant que président de la République. Et le président de la République ne peut être jugé par n'importe quel tribunal. Normalement c'est la Haute cour de justice qui doit le juger", a dit l'ancien ministre.
L'avocat de M. Ravalomanana, Hanta Razafmanantsoa, a indiqué que "c'est une décision politique mais pas juridique. C'est pour traquer et pour mettre un obstacle au président (Ravalomanana) de retourner à Madagascar, mais aussi pour qu'il ne se présente plus aux futures élections".
"Le premier recours que nous devrons faire c'est la voix d'opposition mais nous attendons que l'arrêt soit notifié au président pour qu'on puisse entamer les autres procédures. Mais en tout cas, on sait que ce n'était pas une décision normale", a-t-il exprimé.
La communauté internationale et les trois mouvances demandent que la mouvance Rajoelina revienne aux accords de Maputo et à l'acte additionnel d'Addis-Abéba pour organiser ensemble des élections, tandis que le camp de M. Rajoelina a déjà présenté aux peuples 18.000 urnes transparentes mardi sans l'accord des autres mouvances.