Quelques heures avant cette inhumation, l’ancien Président de la République a bénéficié des obsèques officielles qui se sont déroulées sur l’Avenue des martyrs, sous la présidence du Président de la République, François Bozizé.
Le Président François Bozizé, dans une intervention en Sango, l’une des langues officielles en République Centrafricaine, s’est excusé auprès des enfants d’Ange Félix Patassé pour n’être pas allé à la place mortuaire organisée au domicile de la famille du défunt. François Bozizé a expliqué qu’à travers son absence, il voulait « éviter simplement des troubles orchestrées par les fossoyeurs de la démocratie qui se trouvent dans un groupement politique dénommé Front pour l’annulation et renouvellement des élections (Fare)».
Prouvant son innocence dans l’implication de la mort de Patassé, le Président François Bozizé a déclaré qu’il avait pourtant dépêché son médecin personnel au chevet de Patassé à la clinique Chouaib pour qu’il s’imprègne du dossier afin d’entamer les formalités d’évacuation à l’Hôpital Val de Grâce à Paris. Seulement, a-t-il poursuivi, « l’entourage du défunt Président a entretenu un mystère autour du dossier ». Des supputations truffées de mensonges ont émaillées les esprits, mais je ne suis pas responsable de ce qui est arrivé à Patassé, il faudrait poser la question à ceux qui sont ensemble avec ce dernier a-t-il précisé.
Anicet Georges Dologuélé, ancien Premier ministre du Président Ange-Félix Patassé a, dans son témoignage, déploré le décès successif des anciens Chef d’Etats centrafricains, André Kolingba mort en février 2010 et présentement Ange-Félix Patassé.
Le ministre chargé du Secrétariat du gouvernement et des Relations avec les Institutions, Michel Koyt, dans son oraison funèbre, a indiqué que l’ascension sociale d’Ange Félix Patassé a démarré alors que l’homme n’avait que 29 ans.
Patassé a été successivement, dans le régime de Jean Bedel Bokassa, ministre à la tête de différents départements (Agriculture et élevage, Transports et l’Aviation Civile, ministre d’Etat en charge de l’Agriculture et de l’élevage puis Premier ministre entre 1976 et 1978. Suite à sa ténacité en politique, Ange Félix Patassé est élu Président de la République en 1993 et en 1999.
Poursuivi son oraison funèbre, le ministre Koyt a fait savoir que Ange Félix Patassé, renversé par François Bozizé le 15 mars 2003, a été contraint à un second exil au Togo où il y est resté sept années durant. Il est revenu au pays à la faveur du Dialogue Politique Inclusif (DPI) de décembre 2008.
« Candidat aux élections législatives et présidentielle de 2011, Ange Félix Patassé est arrivé second à l’élection présidentielle organisée en janvier de cette année », a conclu le ministre Michel Koyt.
Sur le plan politique, Ange Félix Patassé est le président Fondateur du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) ; Syndicaliste, membre fondateur de l’Union Générale des Travailleurs Centrafricains (UGTC) ; membre fondateur de la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire en Afrique Centrale) et de la CEN-SAD ; ancien membre actif de la Fédération des Etudiants de l’Afrique Noire en France (FEANF).
Le Président François Bozizé, dans une intervention en Sango, l’une des langues officielles en République Centrafricaine, s’est excusé auprès des enfants d’Ange Félix Patassé pour n’être pas allé à la place mortuaire organisée au domicile de la famille du défunt. François Bozizé a expliqué qu’à travers son absence, il voulait « éviter simplement des troubles orchestrées par les fossoyeurs de la démocratie qui se trouvent dans un groupement politique dénommé Front pour l’annulation et renouvellement des élections (Fare)».
Prouvant son innocence dans l’implication de la mort de Patassé, le Président François Bozizé a déclaré qu’il avait pourtant dépêché son médecin personnel au chevet de Patassé à la clinique Chouaib pour qu’il s’imprègne du dossier afin d’entamer les formalités d’évacuation à l’Hôpital Val de Grâce à Paris. Seulement, a-t-il poursuivi, « l’entourage du défunt Président a entretenu un mystère autour du dossier ». Des supputations truffées de mensonges ont émaillées les esprits, mais je ne suis pas responsable de ce qui est arrivé à Patassé, il faudrait poser la question à ceux qui sont ensemble avec ce dernier a-t-il précisé.
Anicet Georges Dologuélé, ancien Premier ministre du Président Ange-Félix Patassé a, dans son témoignage, déploré le décès successif des anciens Chef d’Etats centrafricains, André Kolingba mort en février 2010 et présentement Ange-Félix Patassé.
Le ministre chargé du Secrétariat du gouvernement et des Relations avec les Institutions, Michel Koyt, dans son oraison funèbre, a indiqué que l’ascension sociale d’Ange Félix Patassé a démarré alors que l’homme n’avait que 29 ans.
Patassé a été successivement, dans le régime de Jean Bedel Bokassa, ministre à la tête de différents départements (Agriculture et élevage, Transports et l’Aviation Civile, ministre d’Etat en charge de l’Agriculture et de l’élevage puis Premier ministre entre 1976 et 1978. Suite à sa ténacité en politique, Ange Félix Patassé est élu Président de la République en 1993 et en 1999.
Poursuivi son oraison funèbre, le ministre Koyt a fait savoir que Ange Félix Patassé, renversé par François Bozizé le 15 mars 2003, a été contraint à un second exil au Togo où il y est resté sept années durant. Il est revenu au pays à la faveur du Dialogue Politique Inclusif (DPI) de décembre 2008.
« Candidat aux élections législatives et présidentielle de 2011, Ange Félix Patassé est arrivé second à l’élection présidentielle organisée en janvier de cette année », a conclu le ministre Michel Koyt.
Sur le plan politique, Ange Félix Patassé est le président Fondateur du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) ; Syndicaliste, membre fondateur de l’Union Générale des Travailleurs Centrafricains (UGTC) ; membre fondateur de la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire en Afrique Centrale) et de la CEN-SAD ; ancien membre actif de la Fédération des Etudiants de l’Afrique Noire en France (FEANF).